Construire une équipe de hockey, c'est comme faire de la pâtisserie : se tromper sur les quantités ne pardonne pas.
C'est pourquoi je pense que les Bruins de Boston sortent encore meilleurs de la date limite des transactions. Le directeur général Don Sweeney n'a pas frappé de grand coup, il a tout simplement été chercher des joueurs de soutien qui vont être élevés une fois à Boston. Mais l'identité des Bruins demeure l'identité des Bruins.
En comparaison, les Rangers ont ajouté des joueurs de grande qualité, mais ils viennent de complètement déséquilibrer leur formation par rapport à ce qui a fait leurs succès dans le passé. Des joueurs qui jouaient beaucoup auront droit à moins de temps de glace. Ça peut devenir frustrant.
Pendant ce temps à Boston, aucun égo ne sera froissé et nos meilleures unités, à forces égales et sur les unités spéciales, demeureront intactes.
L'acquisition de Dmitry Orlov semble être un coup de circuit jusqu'à présent avec ses neuf points en cinq matchs, mais il ne va pas menacer le poste de Charlie McAvoy comme premier défenseur du club. On ajoute de la profondeur, tout en conservant notre organigramme.
Quant à l'acquisition de Tyler Bertuzzi, disons tout simplement que les Bruins ont été chanceux dans leur malchance, puisqu'ils ont appris avant la date limite que Taylor Hall serait absent pour un long moment. Si cette blessure était survenue après le 3 mars, la profondeur des Bruins aurait été touchée. Mais avec du temps devant eux, on a réagi intelligemment en allant chercher Bertuzzi, qui sera d'un grand support en attendant le retour de Hall, et il sera un joueur de troisième trio de luxe une fois en séries éliminatoires.