SidOviMcDavidAllStar

Tout au long de la saison, les membres du LNH.com participeront à des tables rondes pour répondre à diverses questions. En interagissant entre eux, nos experts donnent leur opinion sur plusieurs sujets chauds à travers la LNH.
Aujourd'hui, on leur a posé la question suivante : quel a été votre moment préféré pendant le Week-end des étoiles 2023 en Floride?

Gabriel Duhamel, pupitreur LNH.com

Ce week-end des étoiles a été le théâtre d'autres beaux moments de hockey signés Sidney Crosby et Alex Ovechkin. Au cœur de l'une des plus grandes rivalités de la LNH depuis plus de 15 ans, les deux vedettes ont véritablement formé un duo ce week-end.
Ils ont d'abord remporté ensemble le Défi des échappées vendredi en invitant même le jeune Sergei, fils d'Ovechkin, à la fête. Un moment de « pure joie », comme l'a décrit Crosby. Le trio a obtenu une note parfaite de 40 lors de l'épreuve.

Ovi Jr vole la vedette au Défi des échappées

Les deux vétérans ont remis cela le lendemain, en concrétisant deux impressionnants échanges menant à des buts de Crosby dans la demi-finale entre la Métropolitaine et l'Atlantique. Ovechkin qui s'improvise fabricant de jeu, sur des buts de Crosby de surcroît… Nous aurons tout vu!
Ces scènes sont d'autant plus marquantes lorsqu'on prend conscience qu'à respectivement 37 et 35 ans, Ovechkin et Crosby sont dans la dernière ligne droite de leur carrière. Après toutes ces années, seulement cinq points séparent le capitaine des Penguins (1469) de celui des Capitals (1464). On ne peut départager qui a été le meilleur des deux jusqu'ici, alors vaut mieux profiter pleinement du talent de chacun pendant qu'il est encore le temps. Le week-end des étoiles nous l'aura permis.

Robert Laflamme, journaliste principal LNH.com

Je suis bien d'accord avec toi, Gabriel. Pour moi aussi, de voir les deux légendes vivantes Crosby et Ovechkin s'amuser ensemble comme de vieux potes restera l'image marquante de la dernière fin de semaine des étoiles.
L'interaction et la complicité qu'ils ont affichées étaient belles à voir, voire émouvantes. Sur place au FLA Live Arena, elles ont eu l'effet chez moi de faire monter quelques mottons dans la gorge.
Ces deux-là ont été mis en compétition dès leur arrivée dans la LNH en 2005. Crosby ou Ovechkin, lequel est supérieur à l'autre? Le débat faisait rage, tellement on le moussait, et ils en sont peut-être venus à croire qu'ils devaient se détester.
Presque 18 ans plus tard, il n'y en a plus de débat. 'Sid' et 'Ovi' passeront à l'histoire, chacun à sa façon, comme faisant partie des plus grands. Point à la ligne.

MET@ATL: Échange spectaculaire entre Crosby et Ovi

Ils savent qu'ils n'ont plus rien à se prouver et à prouver aux autres. C'est la preuve qu'ils vieillissent en sagesse. Les jeunes comme Gabriel et les plus âgés comme moi doivent les remercier d'avoir garni la vidéothèque de la LNH de beaux souvenirs en Floride.

Philippe Landry, pupitreur LNH.com

Je ne saurais mieux dire, messieurs. Il n'y a pas de doute pour moi que les jeux réalisés par les deux plus grands joueurs de leur époque constituent le fait saillant de la dernière fin de semaine.
Mais parlant de grand joueur, il faut souligner la performance de Connor McDavid à l'épreuve du tir le plus précis. Dans la dernière table ronde, je disais que j'étais plutôt vieux jeu en ce qui a trait au concours d'habiletés et que j'aimais mieux voir les épreuves classiques. Tout jeune, j'avais vu en reprises les exploits de Raymond Bourque avec les cibles et j'en avais été fasciné.
McDavid est sans contredit le joueur contemporain le plus talentueux et il en a de nouveau fait la démonstration en fracassant les quatre cibles sur quatre rondelles en moins de 10 secondes, et ce, avec une facilité pour le moins déconcertante. C'était de voir la réaction d'Artemi Panarin et de Kirill Kaprizov, qui avaient l'air de se dire : « Évidemment qu'il fait un 4-en-4! ».

McDavid parfait à l'épreuve de précision des tirs

Le capitaine des Oilers n'a peut-être pas remporté l'épreuve, ultimement, mais disons qu'il a su répondre aux attentes quand est venu son tour.

Sébastien Deschambault, directeur de la rédaction LNH.com

Je ne sais pas si c'est l'ancien professeur de golf en moi, ou si ce sont les excellents souvenirs que je garde du film Happy Gilmore, mais l'Épreuve normale quatre a été mon coup de cœur parmi les nouveautés au menu cette année.
J'ai surtout été impressionné par le rendement des quatre joueurs sur le parcours. Dire qu'ils n'ont eu droit qu'à quelques coups de pratique sur le départ avant de s'élancer. Même s'ils avaient tous droit à un bon vieux « mulligan », Clayton Keller, Jason Robertson, Johnny Gaudreau et Nick Suzuki n'en ont pas eu besoin pour atteindre le vert en deux coups sur une distance totale de 141 verges.
Quand les joueurs sont arrivés sur le vert, qu'ils ont troqué les rondelles pour des balles et qu'ils ont utilisé leur bâton de hockey pour « putter », j'ai cru entendre Chubbs Peterson leur glisser « faut taper en douceur ».

Suzuki remporte l'Épreuve normale quatre

Chapeau à Suzuki pour avoir réussi son oiselet. Le capitaine des Canadiens semble être un abonné des nouvelles épreuves au Concours d'habiletés, lui qui avait aussi pris part à la compétition dans les fontaines du Bellagio l'an dernier à Vegas… avec un succès un peu plus mitigé.