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VANCOUVER – Elias Pettersson a réitéré vendredi qu’il préférait attendre la fin de la saison avant de signer un nouveau contrat avec les Canucks de Vancouver.

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L’attaquant vedette a émis le commentaire quand il a été questionné sur le sujet, peu de temps après l’annonce de la prolongation de contrat de trois ans de Jim Rutherford à titre de président des opérations hockey de l’équipe, vendredi.

« Je vais attendre à la fin de l’année », a laissé tomber le Suédois.

L’attaquant de 25 ans, qui écoule présentement la dernière année de l’entente de trois ans d’une valeur annuelle moyenne de 7,35 millions $ qu’il a signé le 3 octobre 2021, avait mentionné avant la saison qu’il désirait attendre la fin de la campagne avant d’accepter un nouveau contrat, admettant qu’il n’était pas certain de vouloir s’engager à long terme à Vancouver.

À ce moment, les Canucks venaient de terminer en sixième position dans la section Pacifique (38-37-7), ratant les séries éliminatoires pour une troisième saison consécutive.

Cette saison, Vancouver (30-11-4) trône au sommet du classement général de la LNH avec 45 points, et Pettersson est au cœur des succès de l’équipe. Il pointe à égalité au sixième rang de la Ligue avec William Nylander des Maple Leafs de Toronto et Connor McDavid des Oilers d’Edmonton en vertu de ses 59 points (24 buts, 35 passes) en 45 matchs.

Les Canucks montrent un différentiel de buts de plus-57 et sont en voie de participer aux séries pour la deuxième fois dans les six saisons de Pettersson dans la LNH.

Questionné à savoir s’il était satisfait des améliorations depuis que Rutherford est arrivé en poste, Pettersson a répondu : « Oui, évidemment. Les choses parlent d’elles-mêmes. Notre position au classement, toutes les rénovations à l’aréna, le professionnalisme au sein de cette équipe. La culture a changé. »

Sélectionné par les Canucks au cinquième rang lors du repêchage de 2017. Pettersson totalise 382 points (160 buts, 222 passes) en 370 matchs depuis son arrivée dans la LNH. Il a également ajouté 18 points (sept buts, 11 passes) en 17 rencontres des séries éliminatoires en 2020.

Mais Rutherford préfère ne pas s’en faire avec les négociations de contrat pour le moment.

« Personne n’est anxieux avec ça ici, a soutenu Rutherford. Les choses deviendront plus sérieuses quand arrivera la saison morte, si la situation en vient à se rendre là. »

En conférence de presse pour parler de son propre contrat, Rutherford a rapidement été questionné sur le dossier Pettersson, qui pourrait devenir joueur autonome avec compensation le 1er juillet. Ce n’était cependant pas la première fois que Rutherford abordait le sujet vendredi.

« Mon fils m’a posé la question à 7h ce matin, pour votre information, car il me pose la question presque chaque matin. Comme tout le monde, il veut savoir ce qui en est, a mentionné le dirigeant de 74 ans. Nous pouvons attendre. Je vais dire l’évidence, ce que nous répétons sans cesse : nous voulons vraiment le garder ici. Il est un joueur très spécial. Il est très important pour les Canucks, très important pour la ville, et on ne peut pas simplement le laisser aller à la fin de la saison. »

D’ici là, Rutherford et l’état-major des Canucks doivent décider s’ils tentent d’améliorer l’équipe avant la date limite des transactions 2024, le 8 mars. Vancouver est en bonne posture, mais certains joueurs connaissent des difficultés.

C’est le cas notamment de l’attaquant Andrei Kuzmenko, qui a marqué 39 buts en 81 matchs à sa première saison dans la LNH, l’an dernier. Le Russe n’a touché la cible qu’à huit reprises en 39 parties cette saison, et il a été laissé de côté cinq fois déjà.

« Je ne sais pas ce qu’on peut faire de plus que ce que le personnel d’entraîneurs n’a pas déjà fait, a dit Rutherford à propos de Kuzmenko. Il a perdu sa confiance. Il est un bon joueur et il peut marquer des buts, il n’y a pas de doute dans mon esprit. Que ce soit à Vancouver ou dans une autre ville de la LNH, il va marquer des buts, mais c’est difficile. Quand tu joues avec confiance, tout va bien, comme c’était le cas pour lui l’an dernier. Mais quand tu perds confiance et que tu commences à te sentir pressé, ça devient difficile. Je crois que c’est ce qui se passe présentement. »

En ce qui concerne la possibilité d’amener du renfort avant la date limite des échanges, Rutherford a soutenu que les joueurs et les entraîneurs « méritaient d’avoir toutes les chances de leur côté pour compétitionner », mais qu’il y a toujours certains risques impliqués avec ces décisions.

« Tu peux procéder aux bons changements sans que ça fonctionne nécessairement », a prévenu Rutherford, triple gagnant de la Coupe Stanley en tant que dirigeant (2006 avec les Hurricanes de la Caroline, 2016 et 2017 avec les Penguins de Pittsburgh). « Il y a toujours un risque, mais il y a aussi un risque dans le fait de ne pas essayer d’améliorer l’équipe quand tu atteins un certain niveau. […]

« Nous discutons de tout ça depuis un mois avec notre département des opérations hockey. Nous tentons de décider ce que nous voulons faire. »