STOCKHOLM – Une fébrilité s’est fait sentir au sein du Avicii Arena dès que William Nylander s’est mis en deuxième vitesse en zone neutre à mi-chemin en prolongation, dimanche.
Lors des six derniers jours, c’est comme si l’attaquant des Maple Leafs de Toronto était le roi de la plus grande ville de la Suède, si ce n’est pas du monde du hockey.
Pourquoi raterait-il cette occasion à ce moment précis?
Il ne l’a pas ratée. Il s’est moqué de Marcus Johansson avant de battre Marc-André Fleury du côté rapproché, permettant aux Maple Leafs de l’emporter 4-3 en prolongation de façon dramatique.
Encore une fois, il a joué le rôle de vedette rock.
Évidemment. C’est ce qui était écrit dans le scénario.
S’il y avait un scénario.
« Je ne pense pas que ça aurait pu mieux se dérouler pour lui », a estimé son coéquipier Morgan Rielly en parlant de la Série globale 2023 en Suède présentée par Fastenal.
Les partisans s’en sont réjouis, se réunissant en masse pour saluer la vedette locale. Normalement plutôt réservé, Nylander s’est nourri de l’émotion de la foule au moment de son but gagnant pour lever les bras dans les airs comme un héros conquérant.
Ce qu’il était. Encore une fois.
« Il est tellement en confiance présentement qu’il a l’impression de pouvoir changer l’allure d’un match à tout moment », a mentionné l’entraîneur Sheldon Keefe.
Il l’avait fait vendredi, quand ses trois points (un but, deux passes) en troisième période ont aidé Toronto à vaincre les Red Wings de Detroit 3-2.
Et il l’a fait dimanche, produisant un fait saillant devant environ 100 amis et membres de sa famille présents dans les gradins.
Son rendement dans les deux matchs des Maple Leafs : deux buts, trois passes, son record d’équipe augmenté à 17 matchs de suite avec au moins un point en début de saison, et une contribution sur les deux buts gagnants pour une équipe qui retourne à la maison en ayant remporté ses quatre derniers matchs.