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« Si je suis directeur général d'une équipe un jour, peut-être que je nommerai un gardien capitaine », a-t-il lancé à la blague.
« Pour moi, ç'a été un de mes beaux accomplissements, une période dont je suis le plus fier. C'était une situation unique. Personne d'autre n'avait fait ça (dans un passé récent). J'ai réellement savouré les deux années où j'ai été en poste.
« Ça n'a pas été facile, mais j'ai aimé le défi. J'ai aimé avoir été le leader et le gars vers lequel ses coéquipiers se tournaient quand ça allait moins bien. Ç'a été deux des plus belles années de ma carrière. »
Une hantise
Pour ce qui est de la Coupe Stanley, qu'il n'a pas remportée à l'instar des trois autres joueurs qui font leur entrée au Temple cette année, Luongo a reconnu que la défaite encaissée au septième match de la finale contre les Bruins de Boston en 2011 vient parfois le hanter.
« J'ai fini par accepter la défaite, mais quand on m'en reparle ou que je vois des faits marquants de la série ou des images de joueurs des Bruins portant la Coupe à bout de bras, ça fait mal encore », a-t-il admis.
« Tout arrive pour une raison dans la vie. J'ai grandi de ce revers-là. J'ai beaucoup appris sur moi-même et je suis devenu une meilleure personne. »
« Plusieurs facteurs doivent rentrer en ligne de compte pour gagner la Coupe. Il faut faire partie d'une bonne équipe. Avec les Canucks, nous avons été des aspirants pendant trois ou quatre saisons. Nous sommes passés tellement proches une fois.
« En Floride, nous n'avons participé aux séries qu'une fois. Je n'ai pas eu beaucoup d'occasions de la gagner, au bout du compte. »
Peut-être que Luongo pourra la remporter comme DG, un poste qu'il aspire à occuper dans la LNH.
« C'est un objectif, mais je n'ai pas fixé d'échéancier. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre, a-t-il insisté. Je ne veux pas brûler d'étapes pour m'acquitter d'une tâche que je ne serais pas prêt à faire. Sur le plan familial, mes deux enfants ont encore besoin de moi. Je ne veux rien précipiter et m'assurer que ce sera le bon moment quand ça arrivera. »
Merci, Rick DiPietro
C'est peu probable qu'il le fasse dans son discours d'intronisation lundi, mais Luongo peut dire merci au gardien Rick DiPietro pour plusieurs choses.
DiPietro, c'est le gardien que les Islanders de New York lui ont préféré quelques années seulement après qu'ils eurent repêché Luongo au quatrième échelon en 1997. On a sélectionné DiPietro au premier rang de la séance en 2000 et on a donc échangé Luongo aux Panthers de la Floride, après une seule saison avec l'équipe en 1999-00.
« On disait qu'il maniait bien la rondelle autour du filet », a lancé Luongo avec une pointe d'ironie.
Blessé plus souvent qu'à son tour, DiPietro n'a jamais été à la hauteur des attentes qu'on avait placées en lui.
« Avec le recul, cet échange aux Panthers a été une excellente chose », ne peut que constater Luongo. « C'est en Floride que ma carrière a pris son envol et que j'allais rencontrer mon épouse. »