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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Islanders de New York.
Les Islanders veulent prouver que la saison dernière n'était pas un feu de paille et qu'ils seront à nouveau capables de faire partie des meilleures équipes de la LNH.

Menés par l'entraîneur Barry Trotz, les Islanders ont surpris en peu tout le monde en prenant le deuxième rang de la section Métropolitaine (48-27-7) et en atteignant le deuxième tour des séries éliminatoires de la Coupe Stanley après avoir perdu les services de leur attaquant vedette John Tavares. Mais cette année, ils ne profiteront pas de l'effet de surprise et leurs adversaires les attendront de pied ferme.
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« Nous savons que les autres équipes nous prendront plus au sérieux que l'an passé », a admis le directeur général Lou Lamoriello à NHL.com. « Mais nous devons grandir à partir de ça et c'est là où notre caractère, qui m'inspire grandement confiance, entre en ligne de compte. Je fais également confiance au personnel d'entraîneurs en place. »
Signe qu'il croit en ses troupiers, Lamoriello n'a pas chambardé sa formation durant la saison morte, optant plutôt pour la stabilité. Les Islanders avaient quatre joueurs clés à mettre sous contrat avant le 1er juillet et ils en ont conservé trois : les attaquants Anders Lee (contrat de sept ans), Brock Nelson (six) et Jordan Eberle (cinq). Le gardien Robin Lehner est le seul à être parti, lui qui a accepté un contrat d'un an avec les Blackhawks de Chicago.

Il s'agit du seul changement d'importance chez les Islanders, qui se sont tournés vers le gardien Semyon Varlamov pour prendre la place de Lehner. Le gardien russe a accepté un contrat de quatre ans.
L'été des Islanders contraste avec celui d'autres équipes de la section Métropolitaine. Les Rangers de New York et les Devils du New Jersey ont été parmi les formations les plus actives de la LNH durant l'entre-saison. Les Islanders feront donc face à une compétition encore plus relevée au sein de leur section, un défi supplémentaire pour la troupe de Barry Trotz.
« Si tu regardes notre section, pas seulement cette saison, mais au cours des dernières, nous avons trois gagnants de la Coupe [Stanley] dans les quatre dernières années (Penguins de Pittsburgh en 2016 et 2017, Capitals de Washington en 2018) », a déclaré Lee à NHL.com. « Par le passé, on a régulièrement vu des saisons de 100 points ou plus par des équipes de notre section. Ç'a toujours été un gros défi, et maintenant c'est encore plus imposant en raison des récentes transactions. »
Voici trois questions intimement liées aux succès des Islanders cette saison :

La défensive peut-elle être aussi étanche?

Les succès des Islanders reposent en grande partie sur leur jeu défensif et sur la structure et le concept d'équipe instaurés par Trotz à son arrivée derrière le banc. Le pilote est reconnu pour aligner des équipes responsables défensivement, et on l'a bien vu la saison dernière.
Les Islanders sont passés de la pire défensive de la Ligue en 2017-18 (293 buts accordés) à la meilleure la saison suivante (191), du jamais vu dans l'histoire de la LNH. Ils ont accordé le 12e plus bas total de tirs par match (30,9), ont été la septième équipe la moins punie de la LNH et ont égalé un record d'équipe en réussissant 11 jeux blancs en une saison.
Il sera crucial que les joueurs démontrent le même acharnement en territoire défensif cette saison, et c'est probablement la raison pour laquelle Lamoriello n'a pas voulu apporter de grosses modifications à une formation qui a acheté le système de jeu de l'entraîneur.
« Il est très difficile d'affronter les équipes que Trotz dirige en raison de son système », a fait valoir Varlamov à NHL.com. « Chaque équipe qui affronte la troupe de Barry Trotz aura de la difficulté, car toutes les équipes qu'il a dirigées étaient bonnes défensivement. Elles resserrent le jeu devant le filet. »

Comment les gardiens se partageront-ils la tâche?

Il sera intéressant de voir comment les Islanders emploieront leurs gardiens la saison prochaine avec Varlamov dans le portrait. La saison dernière, Lehner (43 départs) et Thomas Greiss (39) se sont partagé la tâche presque également et ils ont été parmi les meilleurs de la LNH au chapitre de la moyenne de buts alloués et du pourcentage d'arrêts pour remporter le trophée Jennings.
On a employé cette stratégie parce qu'aucun de ces deux gardiens n'avait réellement prouvé être capable d'être un partant dominant dans la LNH. La situation sera différente avec Varlamov, qui a longtemps été l'homme de confiance avec l'Avalanche du Colorado, même si ses performances ont souvent été en dents de scie.

Le Russe de 31 ans aura toutefois de gros souliers à chausser, car si les Islanders ont excellé en défensive, c'est en grande partie grâce à leurs gardiens et il faudra qu'il soit à la hauteur. Rappelons qu'il a montré un dossier de 20-19-9 avec une moyenne de 2,87 et un pourcentage de ,909 avec l'Avalanche, la saison dernière, perdant son poste de partant au profit de Philipp Grubauer en fin de saison et durant les séries éliminatoires.
« Nos entraîneurs des gardiens (le directeur Mitch Korn et l'entraîneur Piero Greco) sont exceptionnels, a argué Lamoriello. Je me fie à leur expertise plus qu'à la mienne et ils étaient très enthousiastes par rapport à Varlamov. Ils étaient d'accord avec la direction que nous avons prise. »

Y a-t-il un marqueur dans la place?

Signe que la défensive était le principal atout des Islanders la saison dernière, ils ont formé l'une des meilleures équipes de la LNH tout en étant seulement la 22e meilleure offensive de la Ligue (223 buts marqués) et en présentant le troisième pire jeu de puissance (14,5 pour cent). Seuls trois joueurs ont inscrit 20 buts ou plus. Si la défensive devait se relâcher un peu, la saison à venir pourrait prendre une tournure bien différente.
Lamoriello était apparemment dans la course pour obtenir les services de l'attaquant Artemi Panarin, qui a plutôt choisi les Rangers. Avec une formation en attaque pratiquement inchangée, difficile de croire que les Islanders seront meilleurs dans cet aspect du jeu. Tôt ou tard, ils auront besoin d'un franc-tireur.

Jusqu'à nouvel ordre, la solution passera vraisemblablement par l'interne. Les Islanders comptent sur deux espoirs qui ont pour spécialité de marquer des buts : Oliver Wahlstrom et Kieffer Bellows. Ils seront à surveiller, car ils pourraient se tailler un poste avec l'équipe à l'issue du camp d'entraînement.