MONTRÉAL – Dans un calendrier de 82 matchs, il y a rarement de longues pauses de quatre jours entre deux matchs. Les Canadiens ont profité d’une journée de repos et de trois entraînements complets avant la visite des Golden Knights de Vegas, samedi, au Centre Bell.
Martin St-Louis l’a déjà dit. Il aurait aimé jouer un match plus rapidement, surtout après deux victoires d’affilée et trois victoires en quatre matchs. Les Canadiens n’ont pas eu l’occasion de surfer sur la vague de ce gain de 3-0 contre les Oilers d’Edmonton. Sur le plan collectif, il s’agissait de la meilleure rencontre de l’équipe cette saison.
Malgré cette cassure dans le calendrier, St-Louis n’a pas perdu son temps. L’entraîneur en chef a voulu maximiser cette pause en bâtissant trois entraînements différents.
« J’ai aimé nos entraînements, je sentais qu’il y avait un bon engagement de nos joueurs, a mentionné St-Louis. Comme entraîneurs, nous avons bien planifié nos trois entraînements. Nous avions un plan pour les trois jours, nous ne regardions pas une journée à la fois. Nous savions ce que nous voulions travailler dès la première journée afin de mieux poursuivre les autres entraînements. Les trois jours étaient importants. Nous avons coché plusieurs boîtes avec de bons entraînements. »
« J’ai toutefois hâte de voir si nous pourrons retomber dans un mode de match rapidement, a-t-il poursuivi. Les Golden Knights joueront un troisième match en quatre soirs. Ils sont déjà dans une dynamique de match. Notre départ sera donc très important. »
S’il a eu du temps pour enseigner et travailler sur les concepts de son équipe, St-Louis ne s’en cache pas. Il a hâte de regagner sa place derrière le banc des siens.
« Oui, j’ai hâte (de diriger un match), a-t-il répliqué avec le sourire. Les journées où il y a un match sont longues, mais elles sont coupées. Je trouve que j’ai passé de longues heures à l’aréna cette semaine, mais sans avoir de pauses. C’est comme ça. C’est demandant comme entraîneur quand tu traverses une telle semaine. Mais ça fait partie du boulot. Pour moi, ce n’est pas une job. Nous restons tous compétitifs. Quand j’étais jeune, j’aimais mieux jouer que pratiquer. Comme coach, je suis pareil même si je sais que les pratiques sont importantes. »