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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Stars de Dallas.
Après Artemi Panarin et Matt Duchene, Joe Pavelski était le troisième meilleur attaquant disponible sur le marché des joueurs autonomes le 1er juillet. Les Stars de Dallas lui ont offert un contrat de trois ans afin d'améliorer ce qui a fait défaut dans leur camp la saison dernière : l'offensive.

Même s'il avance en âge, il a eu 35 ans en juillet, Pavelski ne ralentit pas. Il a amassé 64 points en 75 matchs la saison dernière avec les Sharks de San Jose. Il s'agit de sa meilleure récolte de point par match lors des trois dernières campagnes. De plus, son nombre de buts (38) est son plus haut total par match en carrière (0,51).
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Voilà qui fera du bien à une équipe qui a terminé au 29e rang de la LNH pour les buts marqués (209) la saison dernière et qui a trop souvent dû se tourner vers ses trois meilleurs joueurs, Tyler Seguin, Jamie Benn et Alexander Radulov, pour faire scintiller la lumière rouge.
L'ajout de Pavelski permettra de combler le départ pour le Wild du Minnesota de Mats Zuccarello, qui était joueur autonome sans compensation. Or, Zuccarello n'a joué que deux matchs avec les Stars en saison régulière l'an dernier après son acquisition des Rangers de New York à la date limite des transactions, puisqu'il a été blessé dès sa première sortie dans son nouvel uniforme. On peut donc difficilement parler d'un remplacement, mais plutôt d'un atout tout neuf dans le jeu de l'entraîneur-chef Jim Montgomery.
Ce dernier pourra enfin compter sur deux trios offensifs grâce à cette acquisition et à l'émergence de Roope Hintz, de Jason Dickinson et de quelques autres jeunes joueurs de l'équipe. C'est sans oublier l'acquisition sur le marché des joueurs autonomes d'un autre vétéran, Corey Perry, qui ajoute de la profondeur à Dallas.
« Ce que j'aime est le mélange entre jeunesse et expérience que nous avons désormais, a indiqué le directeur général Jim Nill. Nous ajoutons à notre noyau de bons leaders et des joueurs qui savent comment gagner. Tu mélanges tout ça avec de jeunes joueurs, et je pense que nous pouvons avoir une équipe plutôt dynamique.
« Notre équipe est sur la pente ascendante, et c'est un bon signe. »
Et ce n'est pas le potentiel qui manque chez les Stars afin d'alimenter des attaquants. Le trio de défenseurs composé de John Klingberg, Esa Lindell et Miro Heiskanen est l'un des bons de la LNH et les trois profiteront de ces nouvelles acquisitions.
Les Stars ne sont passés qu'à un but de remporter leur série de deuxième tour face aux éventuels champions de la Coupe Stanley, les Blues de St. Louis. Une défaite en prolongation de 2-1 qui aurait pu être une victoire si l'équipe avait compté sur davantage de munitions offensives. Elle vient d'en faire le plein.
Voici trois questions intimement liées aux succès des Stars cette saison :

Bishop demeurera-t-il en santé?

Ben Bishop a connu une excellente saison avec les Stars l'an dernier, affichant certaines des meilleures statistiques de la Ligue avec une moyenne de buts accordés de 1,98 et un pourcentage d'arrêts de ,934. Le problème, c'est qu'il a réalisé ces marques en ne disputant que 46 matchs (27-15-2). Le gardien a été victime de quatre blessures différentes qui l'ont forcé à rater 17 matchs.
Une situation qui se produit pour une deuxième saison consécutive, lui qui avait raté 16 parties en 2017-2018.

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Les Stars ont offert de l'excellent jeu défensif l'an dernier en n'accordant que 200 buts, le deuxième plus faible total de la LNH, et s'ils veulent poursuivre sur cette lancée, ils auront besoin de leur gardien en santé.

Que reste-t-il dans le réservoir de Perry?

Le passage de Perry avec les Ducks d'Anaheim ne s'est certainement pas terminé comme il l'aurait espéré. Après 988 matchs, 776 points et une Coupe Stanley, Perry a vu son contrat être racheté par l'équipe après la fin de la saison.
On peut difficilement croire que le droitier de 34 ans pourra retrouver ses airs d'antan, quand il obtenait un point match comme lors de la saison 2013-14. L'attaquant n'a disputé que 102 parties lors des deux dernières saisons, dont 31 l'an dernier après avoir été opéré au genou, ce qui lui a fait rater cinq mois d'activités. Il n'a d'ailleurs obtenu que 10 points en 31 rencontres après son retour au jeu.

Tout de même, reposé et avec un été complet d'entraînement, Perry peut aider les Stars en offensive, lui qui avait obtenu 49 points en 71 rencontres en 2017-18. Il apporte aussi du leadership et une voix différente dans le vestiaire pour les jeunes joueurs de l'organisation.
« Ce sera un nouveau départ, a-t-il dit. C'est motivant. Le changement peut être bénéfique, et c'est avec cette philosophie que je vois la situation. J'ai hâte de me mettre au travail. »

Que valent les Stars sans leurs unités spéciales?

À sa première saison derrière le banc des Stars, Montgomery et ses adjoints ont fait des merveilles avec les unités spéciales. L'équipe a terminé au 11e rang en avantage numérique (21 pour cent), ce qui est plus qu'honnête quand on sait qu'elle a été la 29e moins productive en attaque, et elle a pris le cinquième rang en désavantage numérique (82,8 pour cent).

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L'acquisition de Pavelski aidera sans contredit le jeu de puissance, lui qui a amassé 21 points avec l'avantage d'un homme chez les Sharks la saison dernière. Il représente assurément une amélioration par rapport à Jason Spezza, qui a été le quatrième attaquant le plus utilisé sur le jeu de puissance l'an dernier.
Perry a amassé quatre de ses dix points la saison dernière alors qu'il était en avantage numérique, et il pourrait voir de la glace dans cette facette du jeu sur la deuxième unité menée en défensive par Heiskanen, qui vient de connaître une superbe première saison dans la LNH.