« Durant toute mon année d'admissibilité au repêchage jusqu'au camp de sélection de l'an dernier, beaucoup de personnes ont douté de moi et de mon développement, a fait valoir Comtois. Je savais que j'étais capable de devenir un joueur d'impact. Je me suis concentré à améliorer les choses que j'aimais moins de mon jeu.
« Quand je suis arrivé au camp l'an dernier, je voulais faire l'équipe et j'ai réussi à la faire grâce à mes habitudes de travail. Ç'a été la même chose cette année. Ça ne change pas. »
De grandes responsabilités
Le rôle qu'il occupe maintenant dans la hiérarchie de l'équipe vient évidemment avec une certaine pression de produire. Parce que c'est son trio qui devra donner le ton et établir le style de jeu de cette équipe qui misera sans grande surprise sur la vitesse pour conserver son titre.
« On est une équipe qui est extrêmement rapide, pas seulement côté patin, mais aussi côté exécution, a analysé Comtois. Nos défenseurs sont très bons en relance et vont permettre aux attaquants de générer de l'attaque facilement. Après, ça va être à nous de mettre de la pression pour causer des revirements et créer des choses offensivement. »
À cet égard, la formation aura la lourde tâche de compenser la perte de Formenton - une véritable fusée - sur la patinoire ainsi que dans le vestiaire. Avec son expérience de la LNH et sa participation au dernier tournoi, l'Ontarien de 19 ans aurait été aussi utile que Comtois tout au long du parcours.
« Ç'a été extrêmement décevant de l'apprendre, a confié le Québécois. C'est probablement l'un des plus rapides de notre âge au monde. Ça nous a fait mal sur la glace, mais aussi à l'extérieur. C'est le seul autre joueur qui avait de l'expérience, et dans des compétitions comme celle-là, l'expérience ne s'achète pas. »
Elle ne s'achète peut-être pas, mais elle peut se transmettre. Comtois sera là pour ça.