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MONTRÉAL – Logan Cooley a été le premier à sauter sur la glace du Centre Bell pour l’entraînement facultatif des Coyotes de l’Arizona, lundi, et il a été le dernier à en sortir.

Le jeune attaquant voulait perfectionner certains aspects de son jeu en vue de son premier match à Montréal face aux Canadiens, mais il voulait surtout prendre le temps de renouer avec l’amphithéâtre montréalais dans lequel sa carrière a pris un premier virage, lors du repêchage de 2022.

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« Ça me rappelle des souvenirs », a lancé le troisième choix au total de la séance, deux rangs derrière Juraj Slafkovsky du CH. « J’ai passé devant l’hôtel où je séjournais. C’est assez cool de jouer dans cet aréna, surtout que mon repêchage était ici. C’était très spécial.

« Il y avait beaucoup d’émotions dans l’air lors de cette journée. Je ne savais pas trop ce qui se produirait, alors j’essayais simplement d’en profiter autant que possible. C’était stressant d’attendre en ne sachant pas où j’allais aboutir, mais c’était un beau moment à partager avec ma famille et mes amis. »

La sélection du natif de Pittsburgh avait fait fortement réagir à l’époque, puisque Shane Wright – considéré par plusieurs comme le potentiel premier choix au total – était toujours disponible. Deux ans plus tard, il est clair que les Coyotes ne regrettent pas leur choix.

À sa première saison dans la grande ligue, Cooley a jusqu’ici amassé huit buts et 27 points en 57 matchs. Il avait amorcé sa carrière sur les chapeaux de roues en récoltant un but et sept aides à ses 10 premiers matchs, mais les choses se sont un peu calmées par la suite.

« Il a eu un très bon début de saison, et après, il a dû s’adapter à plein de petites choses », a observé l’entraîneur-chef André Tourigny. « Depuis janvier, il joue au hockey. Il vole, il joue avec confiance, il prend de meilleures décisions, il lit bien le jeu. J’aime sa saison au complet, mais il fait encore mieux depuis janvier. »

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Une affirmation avec laquelle le principal intéressé était plutôt d’accord.

« C’est une longue saison, a-t-il amorcé. Il y a beaucoup de hauts et de bas. J’essaie d’établir mon style de jeu et d’afficher de la constance. Dans les derniers matchs, j’ai l’impression de jouer mon meilleur hockey. »

Ça ne se transpose pas exactement dans les résultats collectifs – les Coyotes sont au cœur d’une série de 12 revers (0-10-2) – mais Cooley et ses jeunes coéquipiers pourront mettre ça dans la colonne des apprentissages. Après une saison dans la NCAA, le dynamique no 92 ne cesse de remplir son carnet de notes.

« Il faut toujours savoir ce que sera le jeu à faire avant même de toucher à la rondelle », a illustré celui qui a fait un détour par l’Université du Minnesota l’an dernier. « Dans les rangs universitaires, je pouvais faire pas mal ce que je voulais. Ce n’est pas la même chose contre les meilleurs joueurs au monde.

« C’est ma première année, alors j’essaie d’apprendre comment jouer dans la Ligue. Je dois comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas tout en en profitant au maximum. […] C’est tout ce dont j’ai toujours rêvé. »