L'entraîneur-chef Dale Hunter l'a utilisé sur le deuxième trio de la formation en compagnie de Connor McMichael et Akil Thomas, mercredi, face aux étoiles universitaires. Il a aussi eu la chance de se faire valoir en désavantage numérique à quelques occasions au cours de cette première audition.
« Je ne pourrais pas me plaindre de mes compagnons de trio, peu importe qui ils seraient, a-t-il lancé. Nous faisons tous partie de l'élite au pays. Je sais que McMichael et Thomas connaissent de très bonnes saisons et c'est un honneur pour moi d'évoluer avec des joueurs aussi talentueux. »
Ce n'est que de la spéculation à ce point, mais tout indique que ses deux compagnons de trio sont en bonne posture pour se tailler un poste au sein de l'équipe. Est-ce qu'on voulait voir comment il se débrouillait avec eux et s'il y avait une potentielle chimie? On aura la réponse bien assez vite.
Les dirigeants procéderont à des retranchements après le deuxième match, jeudi, et l'équipe s'envolera vers Vienne, en Autriche, où elle complétera sa préparation.
Comtois, une inspiration
S'il parvient à compléter la surprise et à se tailler un poste avec l'équipe, Mercer sera loin d'être le premier à réussir l'exploit sans prendre part au Défi estival - la première étape du processus d'évaluation en vue de ce prestigieux tournoi.
Pas plus tard qu'il y a deux ans, son ancien coéquipier chez les Voltigeurs Maxime Comtois a suivi le même parcours. Il a alors décroché l'or avant d'être nommé capitaine, l'année suivante.
« Maxime est revenu avec les Voltigeurs après avoir joué dans la LNH et avoir porté le C au Mondial junior, a rappelé Mercer. C'est sûr que tu veux apprendre de ce genre de gars. Nous avions un groupe talentueux, l'an dernier à Drummondville et j'ai appris comment négocier avec la pression en les voyant faire. »
Les leçons ont porté fruit parce que le jeune Mercer le cache très bien s'il ressent quelconque pression que ce soit. Malgré la présence de nombreux recruteurs de la LNH au camp de sélection et l'ampleur du défi qui se présente à lui, il demeure très calme et posé.
« Après tout, nous jouons au hockey depuis que nous sommes jeunes, a-t-il relativisé. La pression est une chose qui peut te pousser, mais qui peut aussi te mettre des bâtons dans les roues. Je veux simplement jouer comme je le fais parce que je crois que c'est un style qui plaît bien à Dale (Hunter). »