Depuis maintenant près de deux semaines, le quotidien d’Emil Heineman a passablement changé. Idem pour celui de ses parents, en Suède.
« Mes parents dorment quelques heures et se réveillent à 1 h du matin, heure de Suède, pour regarder mes matchs », a-t-il raconté après l’entraînement des Canadiens à Brossard, mercredi. « Ils retournent ensuite dormir pendant une heure et demie, puis ils s’en vont travailler. C’est de l’engagement pour tout le monde! »
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Mais l’engagement en vaut la peine. Surtout que leur fils, à son premier début de saison dans la LNH, a marqué deux buts en trois matchs avec les Canadiens de Montréal. À l’aube de ses 23 ans, Heineman n’aurait pu demander mieux.
« Il y a beaucoup de choses qui se passent depuis quelques jours, mais c’est amusant, a-t-il assuré. Quand je parle aux membres de ma famille, ils me disent qu’ils ne peuvent pas y croire. Moi-même, parfois, je n’y crois pas. »
Au camp d’entraînement, Heineman devait voler la chaise d’un joueur mieux placé que lui dans l’échiquier du CH. Le 7 octobre, il a reçu la confirmation qu’il commençait la saison avec l’équipe. Il a disputé un premier match deux jours plus tard, avant d’être laissé de côté le lendemain face aux Bruins de Boston.
De retour dans la formation contre les Sénateurs d'Ottawa samedi, il a inscrit un premier but dans la LNH – en avantage numérique de surcroît. Il a récidivé deux jours plus tard, face aux Penguins de Pittsburgh, à l’aide d’un tir précis en surnombre. Malgré la défaite, Martin St-Louis lui a lancé des fleurs en point de presse.