Depuis son arrivée avec l'équipe, en 2017, l'attaquant québécois s'est impliqué avec la Fondation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) en s'engageant à lui verser 500 000 $ sur une période de dix ans, en plus de participer à différentes activités pour l'aider à amasser cinq millions $ supplémentaires.
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Il a aussi mis sur pied le programme « Jo et ses champions », qui a permis à plus de 1000 jeunes dans le besoin d'assister à un match au Centre Bell dans l'une des deux loges de la Fondation des Canadiens pour l'enfance.
« C'est un très gros honneur, a-t-il déclaré. Jean Béliveau, c'était tout un monsieur. Ça me tient à cœur d'aider les gens dans le besoin. Avec ma loge, des enfants défavorisés qui n'ont pas la chance de venir à des matchs peuvent venir passer une belle soirée. Ça fait chaud au cœur. »
Drouin a reçu le trophée des mains d'Élise Béliveau, la veuve de celui qui a remporté 10 Coupes Stanley comme joueur avec les Canadiens.
Le no 92 a révélé avoir été inspiré par son ancien coéquipier du Lightning de Tampa Bay, Ryan Callahan, dès ses premières saisons dans la LNH. Drouin participait à plusieurs des initiatives mises en place par ce dernier et se voyait bien faire la même chose une fois qu'il serait un joueur établi.
« Je ne suis pas un gars qui est beaucoup sur les réseaux sociaux, je ne montre pas beaucoup ce que je fais, a-t-il expliqué. Je ne le fais pas pour moi, mais pour ceux qui sont dans le besoin. Mes parents ont travaillé en centre jeunesse toute leur vie, et ils m'ont rapidement sensibilisé aux différentes réalités. »
Drouin a ainsi succédé à Phillip Danault, qui avait été le récipiendaire du trophée l'an dernier.
Plus libre
Le patineur de 26 ans a aussi profité de l'occasion pour revenir sur son camp d'entraînement, qui se déroule à merveille. Les effets de sa pause de quelques mois et de l'aide qu'il est allé chercher pour régler des problèmes d'anxiété et d'insomnie, la saison dernière, se font assurément ressentir sur son jeu.
« Je suis plus de bonne humeur et je suis plus calme, a-t-il évoqué. J'ai juste du plaisir à jouer. Jouer au hockey est la seule chose que j'ai connue dans ma vie et je suis content de renouer avec ça. Je m'estime chanceux aussi. »