Joshua Roy n’a pas écrit son nom sur la feuille de pointage contre les Penguins à Pittsburgh, mais il a fait sentir sa présence. Il a égalé son plus haut total avec cinq tirs au but en plus d’être utilisé pendant 14 min 45 s, un sommet depuis ses débuts avec le Tricolore.
Roy a maintenant 12 matchs derrière la cravate dans la LNH. Utilisé à l’aile gauche aux côtés d’Alex Newhook et de Josh Anderson lors des deux dernières rencontres face aux Sabres et aux Penguins, le Beauceron est de plus en plus visible offensivement.
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Face aux Sabres, il avait participé aux deux buts du CH. Face aux Penguins, il a décoché cinq tirs en direction de Tristan Jarry, mais il a aussi manqué la cible à six reprises. Un signe qu’il avait souvent la rondelle sur sa palette près du filet adverse.
« Oui, je me sens plus à l’aise, avait dit Roy mercredi matin avant la visite des Sabres au Centre Bell. Le jeu ne devient pas moins rapide, mais je sens que je me place mieux sur la glace et j’ai plus mes repères. À mes premiers matchs, je trouvais que j’avais moins de temps quand j’avais la rondelle. J’ai maintenant un peu plus de confiance. »
En 12 matchs, Roy a marqué un but et ajouté quatre passes pour cinq points en plus de maintenir un différentiel de -1. Âgé de 20 ans seulement, le choix de cinquième tour du CH en 2021 a probablement déjoué les plans de l’organisation en se faufilant dans la LNH dès cette année. Il en est présentement à son deuxième rappel.
Une infirmerie qui déborde encore une fois cette saison a ouvert la porte, mais il a aussi connu un très bon départ avec le Rocket de Laval.
« Honnêtement, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je n’avais pas un objectif précis. Mais comme athlète, tu veux jouer dans la LNH. Je faisais confiance aux dirigeants de l’équipe. Il y a de bonnes têtes de hockey au sein de l’organisation. Kent Hughes sait ce qu’il fait. Je me disais que si je méritais un rappel, j’allais l’obtenir. J’ai fini par recevoir l’appel. »
« J’ai connu un bon départ à Laval, a-t-il poursuivi. Quand tu sors du junior et que tu arrives chez les pros, il y a toujours un petit stress à gérer. Tu te demandes si tu pourras rester le même joueur. J’ai perdu un poids en réalisant rapidement que je pouvais produire offensivement. J’ai rapidement gagné en confiance. »
En 40 matchs avec le Rocket, Roy a récolté 32 points (13 buts, 19 passes). À ses deux dernières saisons avec le Phoenix de Sherbrooke, il avait montré son grand potentiel offensivement avec des campagnes de 99 et 119 points. Pour garnir son curriculum vitae, il a aussi gagné deux fois la médaille d’or avec l’équipe canadienne au Championnat du monde junior.