Richardson on bench for CHI Myers col

CHICAGO - Dire que les attentes n'étaient pas très élevées pour les Blackhawks de Chicago avant le début de la saison serait un euphémisme.

Mais après cinq matchs, les Blackhawks accumulent les résultats positifs sous la tenure du nouvel entraîneur-chef Luke Richardson, dont une remontée qui a permis de signer un gain de 5-4 contre le Kraken de Seattle au United Center, dimanche.
À LIRE : Le nom de Mrazek ajouté à la liste des blessés
Il s'agissait d'une troisième rencontre de suite où les Blackhawks complétaient la remontée, eux qui tiraient de l'arrière 2-0 dans cette rencontre. C'est la première fois que Chicago réalise un tel exploit dans l'histoire de la concession.
« Ça fait du bien. L'ambiance est un peu différente ici maintenant. Luke a fait un excellent travail durant le camp pour permettre à plusieurs gars de se retrouver sur la même page et être prêts, mais aussi que leur jeu soit simple. C'est une bouffée d'air frais », a souligné Patrik Kane, samedi.
« L'an dernier, nous avions gagné notre deuxième match de la saison lors de notre 13e rencontre. Ça ne nous laisse pas beaucoup de marge de manœuvre pour d'autres mauvais moments lors de la suite de la saison quand tu as un départ comme celui-là. »
Le début de calendrier de 3-2-0 des Blackhawks cette année est aux antipodes en comparaison à celui de l'an dernier, quand l'équipe avait pourtant fait des acquisitions majeures afin de tenter de remporter une autre Coupe Stanley, dont le défenseur Seth Jones, le gardien Marc-André Fleury et l'attaquant Tyler Johnson.
Mais après 12 matchs, la fiche de l'équipe était 1-9-2 et l'entraîneur-chef Jeremy Colliton s'est fait montrer la porte le 6 novembre. Fleury a par la suite été échangé au Wild du Minnesota le 21 mars, et Chicago a terminé le calendrier avec un dossier de 28-42-12, au 27e rang de la LNH.

SEA@CHI: Johnson et Dickinson marquent en 13 secondes

Une débandade qui a mené les Blackhawks vers une reconstruction. Ils ont échangé l'attaquant Alex DeBrincat, auteur de 41 buts en 2021-22, aux Sénateurs d'Ottawa, alors que l'attaquant Kirby Dach, le troisième choix du repêchage 2019, a pris le chemin de Montréal lors de la même journée.
Tout pointait donc vers une saison très difficile à Chicago.
Dimanche, à la suite de la victoire contre Seattle, Johnson a tenu un discours similaire à celui de Kane pour parler de l'ambiance dans le vestiaire des Blackhawks cette saison.
« C'est beaucoup plus amusant cette année. Les gars ont un sourire sur leur visage. Ils veulent venir à la patinoire chaque jour pour compétitionner et travailler. »
Il a ajouté que l'arrivée de Richardson, qui a été nommé entraîneur-chef le 27 juin, avait donné au club ce qui lui manquait.
« La première chose, c'est le système. Tout le monde joue de la bonne façon, le style de jeu qu'il veut que nous adoptions », a expliqué Johnson, auteur de deux filets dans la rencontre.
« Quand tout le monde sur la glace pense de la même façon, fait la même chose, c'est à ce moment que tu deviens une équipe. Ç'a vraiment été important. Que ce soit quand nous sommes à l'extérieur de la glace, quand on regarde de la vidéo, les gars ont déjà du plaisir, ils sont en train de devenir une équipe, même si ça fait très peu, mais vraiment très peu de temps, et qu'il y a plusieurs nouveaux visages en plus. Je sens que nous sommes déjà une équipe pas mal unie, et nous devons continuer de construire là-dessus. »
Et même si l'équipe a eu du succès grâce à des remontées depuis trois jours, Richardson préfèrerait la voir ne pas se placer en situation de déficit.
« Ils comprennent ce qu'ils sont censés faire sur la glace, avait dit le pilote, samedi. Nous leur avons montré plein de séquences vidéo en zone neutre où nous sommes meilleurs depuis le début de la saison, et maintenant, ça semble devenir automatique pour eux. Et lorsque les équipes vont analyser notre club, ils vont le voir aussi, donc nous allons devoir nous ajuster. Mais je pense que si nous avons déjà cette base solide du début de saison, ce sera facile de s'ajuster.
« C'est un bon départ, mais nous sommes loin de l'objectif. »