CRANBERRY, Pennsylvanie – Sidney Crosby est l’une des rares constantes au sein d’une LNH changeante.
Depuis 19 saisons, le joueur de centre est le meneur incontesté des Penguins de Pittsburgh. Entre-temps, de nouvelles vedettes ont fait leur entrée au sein de la ligue, deux nouvelles équipes d’expansion ont vu le jour – les Golden Knights de Vegas (2017) et le Kraken de Seattle (2021) – et les Thrashers d’Atlanta ont été relocalisés à Winnipeg en 2011, portant maintenant le nom des Jets.
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Crosby a remporté la Coupe Stanley une première de trois fois en 2009, au terme d’une finale contre les Red Wings de Detroit. Cette confrontation ultime n’est maintenant plus possible, car les Red Wings ont rejoint les Penguins dans l’Association de l’Est en 2013-14.
La Ligue n’est plus ce qu’elle était en 2005, année où Crosby a été le premier choix au total des Penguins lors du repêchage. Il aura une nouvelle fois conscience de cette réalité lors du prochain Week-end des étoiles de la LNH, du 1er au 3 février, à Toronto, quand il représentera les Penguins pour la sixième fois.
Mais Crosby n’a pas vraiment changé. À 36 ans, il est toujours une force au sein de son équipe.
« Je crois que c’est ce que tout le monde veut être le plus longtemps possible », a indiqué Crosby en entrevue à NHL.com. « Plusieurs facteurs sont à considérer. Il faut faire de son mieux pour être à son plus haut niveau et espérer avoir un impact constant sur le jeu. Nous avons tous, en quelque sorte, une idée de la façon dont nous voulons évoluer comme joueur au fil des années. »
Et Crosby a à peine, voire pas du tout, connu une baisse de régime offensive lors des dernières saisons.
En 46 matchs depuis le début de la présente campagne, le capitaine des Penguins mène son équipe avec 50 points (27 buts, 23 aides). Son rythme de but par match (0,59) n’a jamais été aussi élevé depuis 2010-11 (0,78).
S’il maintient la cadence, Crosby atteindra le plateau des 50 buts pour une première fois depuis 2009-10. Présentement à 577 buts, le plateau des 600 est à sa portée dès ce printemps.
Le déclin est toutefois inévitable pour les hockeyeurs. Pour l’instant, Crosby n’y a pas goûté. Le 29 décembre, son coéquipier vedette Evgeni Malkin a dit espérer ne jamais devenir un joueur « normal ».