« Ils ont un niveau d'habiletés incroyable, probablement inégalé au cours des 100 dernières années », avait souligné Barry Trotz au Washington Post, l'an dernier, alors qu'il était à la barre des Capitals de Washington. « On se demande toujours "Qui est le meilleur joueur de tous les temps ?" En fait, le meilleur joueur n'est pas encore né. Il y en aura toujours un meilleur, il y aura toujours une "prochaine vedette". Il y a la vitesse et les habiletés, la nutrition, les entraînements, tout est en train d'évoluer. »
Les jeunes sont plus rapides et de plus en plus talentueux, mais ils sont aussi très créatifs et cela se fait ressentir tant sur la patinoire qu'à l'extérieur. Prenons l'exemple des Hurricanes de la Caroline, qui ont intégré un rituel de célébration appelé le « Storm Surge » au terme de chaque victoire à domicile. Une situation qui n'aurait jamais existé il y a dix ou vingt ans.
« Je pense qu'on doit évoluer dans tout ce qu'on fait », a déclaré le capitaine des Hurricanes, Justin Williams, au réseau ESPN la semaine dernière. « Est-ce qu'on aurait assisté à ça il y a 18 ans lorsque j'ai débuté dans la Ligue? Probablement pas. Mais avec tous les jeunes joueurs de la Ligue, et l'augmentation de l'interaction avec les partisans et la présence des médias sociaux, il me semble que c'est la prochaine étape à franchir. »
Une grande partie de la réponse se trouve également dans la préparation et la prise en charge des joueurs dès leur jeune âge afin de leur permettre de gravir les échelons rapidement.
« La Ligue est plus jeune et plus rapide », a mentionné l'ancien entraîneur Darryl Sutter au quotidien StarPhoenix. « Les joueurs se préparent déjà à partir de 12 ans. J'aime la rapidité. J'aime la jeunesse. J'aime le hockey d'aujourd'hui. »
La diversité culturelle aussi
Il n'y a pas que le jeune âge des joueurs qui retient l'attention au sein de ce nouveau visage de la LNH, il y a également la diversité culturelle. Lorsqu'on se penche encore une fois sur le classement des 20 meilleurs pointeurs depuis le début de la saison, on s'aperçoit que pas moins de sept pays sont représentés (Canada, États-Unis, Russie, Finlande, Suède, République tchèque et Allemagne).
Les Capitals de Washington, champions en titre de la Coupe Stanley, représentent bien ce phénomène de multiculturalisme, alors qu'ils ont des joueurs qui proviennent d'un peu partout sur la planète.
« Nous avons des Américains, des Canadiens, des Suédois, des Danois. Nous avons des Russes, des Tchèques, des Australiens », avait précisé Trotz l'an dernier au terme de la conquête de la Coupe Stanley. « On a des recrues, des vétérans. On a de super personnes. C'est représentatif de la communauté du District de Columbia. »