« Je n'ai jamais vu rien de tel. Vous savez, j'ai dirigé dans la NCAA pendant environ 20 ans avant de venir ici. Les joueurs de la NCAA travaillent très fort, tout comme les joueurs qui évoluent dans la Ligue canadienne de hockey (LCH). Je ne veux rien leur enlever, mais ce que nos joueurs font ici, c'est incroyable. »
Si on résume ce qui les attend en quelques mots, ce sont généralement des journées de 12 heures exigeantes autant physiquement que mentalement. Tout ça entrecoupé de longs voyages en autobus et de matchs disputés majoritairement la fin de semaine.
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Jusque-là, ça ne semble pas être si différent de ce que vivent les joueurs de la LCH. Toute la différence se trouve dans la charge de travail qui leur est imposée.
Comme la philosophie du programme n'est pas basée sur les victoires, les dirigeants n'hésitent pas à demander aux jeunes de tout laisser sur la table, jour après jour - sur la patinoire et dans le gymnase - quitte à disputer les matchs avec une équipe un peu plus fatiguée qu'à l'habitude.
« Je crois sincèrement que c'est l'un des endroits au monde où il est le plus difficile d'être un athlète, a fait valoir le directeur des opérations, Sean Monaghan. Ils sont à l'école à 7h, ils arrivent à l'aréna vers midi et ils sautent sur la glace à 13h.
« Ensuite, il y a l'entraînement en gymnase à 14h30 et la période d'études à 16h30, puis ils retournent à la maison vers 18h. Ce sont de très longues journées. On en a eu la preuve au cours des années, le programme les prépare pour une carrière dans le hockey, mais aussi pour la vie d'adulte. »