L'entraîneur-chef avait notamment déclaré que quelques-uns de ses meilleurs joueurs « ne jouent pas avec passion, ni émotion, ni inspiration. »
St. Louis était en avance 2-0 à mi-chemin en troisième période de leur match de jeudi avant de voir les Canucks marquer trois buts sans riposte, dont celui de la victoire en prolongation. La formation du Missouri a perdu ses quatre matchs depuis l'échange de Ryan O'Reilly et de Noel Acciari aux Maple Leafs de Toronto le 17 février.
« Je ne regrette pas ce que j'ai dit », a assuré Berube après l'entraînement des siens au Centene Community Ice Center. « Nous devons être une meilleure équipe. Nous devons être de meilleurs individus. Je dois être meilleur. Le personnel d'entraîneurs doit être meilleur. Nous devons donc travailler à devenir meilleurs. Parfois, on dit des choses en espérant une réponse. »
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Le directeur général des Blues, Doug Armstrong, est descendu au vestiaire pour discuter aux joueurs.
« Je crois que l'émotion vive était évidente après un match comme celui-là, a-t-il commenté. D'un point de vue de dirigeant, c'est comprenable. Nous avons fait des changements radicaux à l'équipe dans les dernières semaines. Les émotions sont vives présentement. Nous devons maintenant nous accrocher avec ce qu'il nous reste comme équipe et commencer à bâtir là-dessus.
« J'ai parlé aux joueurs, nous avons parlé de notre dernière décennie, que ç'en a été une bonne. Il y a eu des hauts et des bas, mais c'est maintenant derrière nous. Aujourd'hui est comme la première journée d'une nouvelle décennie. J'ai été honnête avec eux et je leur ai dit qu'une ou deux personnes dans cette pièce ne seront probablement plus des nôtres d'ici la fin de ce cycle, mais que le nouveau chapitre commence tout de même maintenant. La réalité est que la direction, les entraîneurs et les joueurs ont tous un tiers de responsabilité, nous devons donc tous effectuer notre travail. Si nous ne le faisons pas à l'unisson, nous n'y arriverons pas du tout. »
Les Blues présentent un dossier de 26-28-4, 11 points derrière l'Avalanche du Colorado et du dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires dans l'Ouest. La saison dernière, St. Louis avait conclu le calendrier régulier avec 109 points et avait accédé au second tour des séries.
« J'ai déjà raté les séries par le passé, mais (jamais) en étant hors du portrait avec 25 matchs à faire et en devant trouver un sens à la saison. », a souligné l'attaquant Brayden Schenn. « Je crois qu'ici, à St. Louis, la culture et la mentalité est de gagner, de faire les séries, et d'être redevable les uns des autres. Nous avons un peu perdu cela cette année, mais nous devons tout de même conserver notre honneur pour le reste de la saison. Nous en sommes là présentement et nous devons jouer pour les autres, pour soi, avec entrain et montrer que nous nous soucions de l'équipe.
À son émission de radio du vendredi matin, l'attaquant Robert Thomas n'a pas hésité à démentir que « les joueurs ne se soucient pas de l'équipe », puis a ajouté que c'était « frustrant à entendre et que ça ne pouvait être plus loin de la vérité. »
« C'est un effort collectif. Oui, la situation est frustrante, mais nous nous soucions tous de l'équipe et ça n'a jamais changé. […] Ça va prendre beaucoup de travail pour s'en sortir, mais nous devons trouver une solution en tant qu'équipe. »
Schenn, qui a également joué sous les ordres de Berube avec les Flyers de Philadelphie de 2013 à 2015, pense que l'entraîneur « demande simplement beaucoup des joueurs. Je crois qu'il sait bien que nous avons l'équipe à cœur.
« Il faut comprendre de cela qu'il est exigeant envers nous. Il était un joueur de caractère, il est maintenant un entraîneur de caractère […] et la frustration de perdre beaucoup de matchs entre en ligne de compte. J'ai peut-être tort, mais je crois que 'Chief' sait que plusieurs gars se soucient de l'équipe, mais le message d'hier a évidemment été livré différemment. »
