Ironiquement, Byfield s'est un peu retrouvé dans la chaise qu'occupait Lafrenière au sein de la formation canadienne, l'an dernier, alors qu'il était âgé de 17 ans. L'Ontarien a beau déjà avoir amassé 63 points en 33 matchs avec les Wolves de Sudbury (OHL), il a été limité à un rôle de second plan dans cette conquête.
« Ça n'a pas été trop difficile, a expliqué Byfield. Juste le fait d'avoir l'occasion de représenter mon pays au Mondial Junior à 17 ans, c'était vraiment spécial. Je me tenais toujours prêt sur le banc si on avait besoin de moi et je suis vraiment reconnaissant d'avoir eu la chance de vivre cette expérience. »
« C'est certain que nos situations au même âge étaient quand même semblables, a renchéri Lafrenière. En tant que jeune joueur, c'est une étape par laquelle on doit passer. J'ai beaucoup appris du tournoi de l'an dernier et ça m'a aidé cette année. C'est bon pour lui aussi. »
Loin du vacarme
Pendant que Byfield faisait discrètement ses classes, Lafrenière brillait de tous ses feux avec sa récolte de quatre buts et six mentions d'aide en cinq rencontres. Cette prestation a évidemment alimenté encore davantage les discussions sur la loterie du repêchage et les potentielles équipes qui pourraient mettre le grappin dessus.
Surtout qu'une équipe basée pas très loin de sa ville natale de Saint-Eustache a désormais plus de chances de remporter ladite loterie que de participer aux séries. À l'ère des réseaux sociaux, le Québécois est bien au courant de ce qui se dit à son sujet.
« J'essaie de rester loin de tout ça, des pourparlers qu'il y a sur les réseaux sociaux, a-t-il précisé. Je vois quand des gens m'écrivent directement, mais je ne suis pas du genre à chercher pour trouver ce qui se dit à mon sujet. J'essaie de me concentrer sur ma saison et sur le fait d'aider l'Océanic à gagner. »