Mois de mars maudit

Les Flyers de Philadelphie tourneraient la page du calendrier, s'ils le pouvaient. Le mois de mars est cauchemardesque pour eux, avec seulement quatre victoires en 13 matchs… et 57 buts accordés! On ne peut tout de même pas que blâmer les gardiens pour ça.

Le capitaine Claude Giroux n'entend plus à rire en tout cas.
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Un journaliste de Philadelphie lui a demandé, à l'issue de la défaite de 4-3 encaissée face aux Devils du New Jersey mardi, s'il croyait encore aux chances de l'équipe d'accéder aux séries éliminatoires ou s'il estimait qu'une transaction était nécessaire.
« Nous croyons en nos moyens et nous pensons toujours que nous accéderons aux séries », a réagi le vétéran attaquant franco-ontarien.
« Nous devons afficher plus de constance, moi le premier, a continué Giroux. Je ne peux pas connaître un bon match suivi d'un mauvais. Ça ne peut pas continuer comme ça. Nous avons besoin de mettre en branle une séquence de bonnes performances. »
Les Flyers sont déjà dans l'eau chaude, à deux points des Bruins de Boston qui occupent le quatrième rang de la section Est MassMutual, mais en ayant joué trois matchs de plus que les Bruins. Ils doivent vite se remettre en marche.
« Notre rendement est inacceptable. C'est une courte saison. Nous venions de livrer lundi un de nos meilleurs matchs face aux Islanders de New York (défaite de 2-1 en prolongation) et nous enchaînons avec une contre-performance semblable. C'est très frustrant.
« C'était peut-être la fin d'une éprouvante séquence de sept matchs en onze jours, je ne me souviens pas d'avoir déjà joué une séquence semblable, mais ce n'est pas une excuse.
« Nous sommes des professionnels. Il faut trouver des façons de mieux faire. »
On n'a pas besoin de chercher de midi à 14 heures chez les Flyers. C'est en défense qu'on doit remettre de l'ordre au plus tôt.

« Nous ne parvenons pas à faire des sorties de zone propres et nous commettons des revirements en zone neutre, a énuméré le défenseur Ivan Provorov. Nos adversaires ont plus de facilité à sortir de leur territoire et ils se présentent dans le nôtre avec beaucoup de rapidité.
« Encore ce soir, nous étions à la traîne des Devils », a-t-il relevé.
Pour Provorov, les Flyers ne travaillent pas à l'unisson comme ils le faisaient la saison dernière.
« Nous jouions en unités de cinq, de façon plus serrée. Ça nous permettait de tuer des jeux et de contre-attaquer plus rapidement. Nous passions donc moins de temps dans notre territoire. Dernièrement, ça ne se passe pas comme ça », a-t-il conclu.