MONTRÉAL – Nicolas Roy estime avoir acquis l’élément le plus important pour s’établir comme un rouage important d’une équipe de la LNH : la confiance des entraîneurs.
À 27 ans, le grand joueur de centre de 6 pieds 4 pouces se voir offrir beaucoup de responsabilités à sa sixième saison à Vegas et il en tire énormément de fierté. En l’absence de Mark Stone, sur la touche depuis un peu plus de deux semaines, Roy pivote le deuxième trio des Golden Knights et est employé à toutes les sauces.
« Quand tu arrives dans la Ligue nationale, tu dois rapidement gagner la confiance de tes entraîneurs », a affirmé le Québécois, à quelques heures d’un affrontement contre les Canadiens de Montréal au Centre Bell. « Personnellement, je pense avoir réussi à me développer en un genre de couteau suisse, au sens où je peux jouer dans toutes les situations.
« Présentement, Stone est blessé et l’entraîneur me fait confiance pour prendre les mises en jeu en zone défensive. Et je joue en infériorité numérique. »
Pour expliquer cette polyvalence, Roy n’hésite pas à remonter à son passage dans les rangs juniors. C’est à ce moment, selon lui, qu’il a vraiment saisi toute l’importance d’être efficace dans toutes les facettes du jeu.
« Yanick Jean (son entraîneur de l’époque avec les Saguenéens) m’a beaucoup aidé à ce niveau-là à Chicoutimi dans le temps, a-t-il relaté. Tu as 16-17 ans, tu arrives du hockey mineur, tu as amassé énormément de points en étant plus jeune. Yanick m’a fait comprendre que pour jouer dans la Ligue nationale, je devais être bon sur les mises en jeu, bon dans ma zone, bon en désavantage numérique. C’est ce que j’essaie d’appliquer dans la LNH. »
Cette recette le sert bien. Comme il le soulignait, Roy est utilisé en infériorité numérique et il est souvent l’homme de confiance de l’entraîneur Bruce Cassidy pour les mises en jeu importantes en territoire défensif. Et c’est sans compter qu’il est présentement utilisé sur la première vague du jeu de puissance des Golden Knights.