Poolers : Holmstrom pourrait profiter de l’absence de Duclair

Pour la deuxième fois en trois saisons, Anthony Duclair subit une blessure majeure qui va le contraindre à s’absenter à long terme, une mauvaise nouvelle pour les Islanders de New York, mais aussi pour les poolers.

L’attaquant a subi une blessure au bas du corps en début de troisième période contre les Canadiens de Montréal samedi et il n’est pas revenu au jeu par la suite. Lundi, le directeur général Lou Lamoriello a précisé qu’il s’agira « d’une absence à long terme plus qu’à court terme », mais que la blessure n’allait pas mettre fin à sa saison.

Pas plus tard qu’il y a deux ans, en 2022-23, Duclair avait également vu son début de campagne être gâché par une blessure. Il avait dû attendre au 24 février 2023 pour faire ses débuts en raison d’une déchirure à un tendon d’Achille, alors qu’il évoluait avec les Panthers de la Floride.

Les poolers étaient en droit de s’attendre à de belles choses pour le Québécois cette saison. Il a bien démarré la campagne avec trois points, dont deux buts, à ses trois premiers matchs, et tous les astres étaient alignés pour qu’il offre une production maximale. Duclair était employé sur le premier trio avec Bo Horvat et Mathew Barzal, en plus d’évoluer sur la première vague du jeu de puissance.

Pour le moment, le premier à profiter de son absence est Simon Holmstrom, âgé de 23 ans et repêché en première ronde (23e au total) en 2019. À l’entraînement de lundi, le Suédois était utilisé à la gauche de Horvat et de Barzal.

Les unités d’avantage numérique des Islanders avaient également fait peau neuve lundi. Holmstrom s’est exercé sur une unité avec le défenseur Mike Reilly et les attaquants Barzal, Brock Nelson et Anders Lee. La deuxième vague était composée du défenseur Noah Dobson et des attaquants Kyle Palmieri, Horvat, Jean-Gabriel Pageau et Maxim Tsyplakov.

S’agit-il des nouvelles unités des Islanders ou est-ce que l’entraîneur Patrick Roy procède simplement à quelques essais? Difficile de le dire avec certitude, mais les poolers doivent noter que Barzal et Horvat n'ont presque jamais été séparés en supériorité numérique. Il n’y a probablement rien de coulé dans le béton, et la place de Holmstrom dans cet échiquier demeure floue actuellement.

Holmstrom n’a rien d’une dynamo offensive depuis le début de sa carrière dans la LNH. Il a amassé deux passes en cinq parties jusqu’ici et récolté seulement 25 points (15 buts, 10 aides) en 75 matchs à sa première saison complète dans la LNH l’an passé.

Il faut toutefois souligner qu’il était très peu utilisé, et pas dans un rôle offensif. Holmstrom est le neuvième attaquant le plus employé en moyenne par Roy cette saison (13:32) et il n’a que très peu joué en avantage numérique (0:44). En revanche, on l’utilise beaucoup dans des missions défensives, notamment en désavantage numérique (1:10). Avec Horvat et Barzal, il verra son temps de jeu augmenter, tout comme ses responsabilités offensives. Dans un pool avec beaucoup de profondeur, il peut représenter un pari intéressant, d’autant qu’il est disponible dans à peu près toutes les ligues.

Si l’expérience Holmstrom ne fonctionne pas, Tsyplakov pourrait être sur les rangs. L’attaquant russe a inscrit trois points à ses cinq premières rencontres et il a obtenu 47 points, dont 31 buts, en 65 parties dans la Ligue continentale de hockey (KHL) la saison dernière. Il est un joueur que les poolers doivent conserver sur leur radar.