Poolers : Barbashev excelle sur l’un des trios de l’heure dans la LNH

Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

POOLERS : Top-100 des attaquants | Top-50 des défenseurs | Top-25 des gardiens

EN HAUSSE

Ivan Barbashev, Golden Knights de Vegas (A) : Barbashev évolue au sein de l’un des trios de l’heure dans la LNH, à la gauche du centre Nicolas Roy et de l’ailier droit Jonathan Marchessault. Les trois attaquants ont été placés ensemble il y a six matchs et ils ont affiché un total combiné de 21 points (neuf buts, 12 passes) lors des quatre dernières rencontres. Barbashev a amassé sept de ces points – trois buts, quatre aides – en plus d’afficher un différentiel de plus-6, de décocher 10 lancers et de distribuer sept mises en échec, un véritable couteau suisse pour les poolers dans les ligues multicatégories. Barbashev n’a jamais vraiment joué à la hauteur du contrat de cinq ans et 25 millions $ qu’il a signé l’été dernier après une récolte de 16 points en 23 parties avec les Golden Knights, lui qui n’a que 26 points (12 buts, 14 mentions d’aide) au compteur cette saison et qui a été blanchi 29 fois en 48 matchs. C’est la raison pour laquelle il est disponible dans 45 pour cent des ligues sur la plateforme Fantrax, donc c’est le moment de battre le fer pendant qu’il est chaud.

Rasmus Andersson, Flames de Calgary (D) : Les lecteurs ne seront pas surpris d’apprendre qu’Andersson est productif, sauf que depuis le début de 2024, il a atteint un autre niveau. En 11 matchs depuis le 2 janvier, le joueur de 27 ans a récolté neuf points (deux buts, sept passes), ce qui le place à égalité au 10e rang parmi les défenseurs de la LNH au chapitre des points et lui confère une moyenne de 0,82 point par rencontre. À titre comparatif, Andersson a montré une moyenne de 0,56 point par partie lors de ses 32 premiers matchs de la saison. Il a également décoché 22 lancers, bloqué 21 tirs et affiché un différentiel de plus-5 au cours de cette séquence. Les Flames ont perdu leurs trois derniers matchs, mais ils ont inscrit trois buts dans deux de ces défaites. En fait, depuis le début du mois de janvier, ils forment la huitième meilleure offensive de la LNH avec 3,55 buts par partie en moyenne, ce qui explique pourquoi Andersson noircit souvent la feuille de pointage.

Joonas Korpisalo, Sénateurs d’Ottawa (G) : Pour une fois cette saison, Korpisalo rend de bons services aux poolers, avec une fiche de 3-0-1 à ses quatre derniers départs et une moyenne de buts alloués de 2,21 ainsi qu’un pourcentage d’arrêts de ,905. Depuis une séquence de cinq défaites pour amorcer 2024, les Sénateurs ont signé quatre victoires en six matchs et ils profiteront d’un calendrier chargé avec des affrontements avantageux dans les semaines à venir. Si on exclut des duels contre les Bruins de Boston et les Rangers de New York, jeudi et samedi, les Sénateurs vont se mesurer aux Predators de Nashville, aux Red Wings de Detroit, aux Blue Jackets de Columbus, aux Ducks d’Anaheim et aux Blackhawks de Chicago dans cinq de leurs six parties suivantes, des adversaires prenables. Comme Anton Forsberg est sur la touche (haut du corps) et qu’il est secondé par la recrue Mads Sogaard, Korpisalo devrait obtenir la majorité des départs. Le Finlandais a connu tellement de difficultés cette saison qu’il est difficile de lui faire confiance, mais le jeu peut en valoir la chandelle, tout dépendamment du format de votre pool.

EN BAISSE

Adam Fantilli, Blue Jackets de Columbus (A) : On approche du moment de la saison où les recrues frappent parfois un mur, et c’est peut-être ce qui est en train de se produire avec Fantilli. Le troisième choix au total du dernier repêchage a récolté seulement deux passes à ses huit derniers matchs, après une séquence de 13 points, dont sept buts, en 14 rencontres au mois de décembre. Fantilli affiche également un piètre différentiel de moins-9 au cours de ce passage à vide, le deuxième pire de son équipe à égalité avec le défenseur Jake Bean, et il a décoché un tir ou moins dans trois de ses quatre plus récents affrontements. C’est la panne sèche à Columbus depuis le début du mois de janvier, alors qu’aucun joueur n’a inscrit plus de quatre points.

Travis Sanheim, Flyers de Philadelphie (D) : Sanheim a connu une première moitié de saison de rêve (25 points en 34 matchs) qui semble officiellement être chose du passé. À ses 13 dernières rencontres, le vétéran de 27 ans a récolté seulement une passe et affiché un différentiel de moins-5. Avec l’acquisition de Jamie Drysdale, l’émergence d’Egor Zamula et la présence de Cam York, il y a trop de compétition à la ligne bleue des Flyers pour continuer à miser sur Sanheim. Lors des 34 premiers matchs de la saison, il était le défenseur le plus utilisé en avantage numérique (2:14), mais il a vu ce temps de glace chuter à 1:31 depuis 13 rencontres, derrière Zamula (3:14), Drysdale (2:20) et York (1:35).

Martin Jones, Maple Leafs de Toronto (G) : Rappelé de la Ligue américaine de hockey (LAH) dans la foulée de la blessure à Joseph Woll (cheville) et des insuccès d’Ilya Samsonov, Jones a rendu de fiers services aux Maple Leafs en signant la victoire dans huit de ses 12 premiers matchs (10 départs), séquence au cours de laquelle il a montré une moyenne de 1,98 et un taux d’efficacité de ,934 avec deux jeux blancs. Mais depuis cinq matchs, on revoit le Jones généreux des dernières campagnes, alors qu’il a maintenu un dossier de 1-3-1 et accordé 20 buts sur 140 tirs (%ARR. ,857). Après avoir été se ressourcer dans la LAH pendant quelques jours, Samsonov a été rappelé le 10 janvier et il a signé une victoire de 3-1 contre le Kraken de Seattle dimanche, si bien qu’il s’est mérité un deuxième départ consécutif contre les Jets de Winnipeg mercredi, au détriment de Jones.