Sans Crosby, les Penguins ont piqué du bec dans la défaite du match no 5

Avec une avance de deux buts en poche, les Penguins de Pittsburgh étaient à moins de 30 minutes d'éliminer les Rangers de New York et avancer en deuxième ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
C'était avant que Sidney Crosby subisse une blessure au haut du corps et quitte le match. Tout a changé à partir de ce moment.

L'avance de de Pittsburgh a fondu comme neige au soleil en l'espace de 2:42 en fin de deuxième période, et les Rangers ont signé un gain de 5-3 pour s'emparer du match no 5 et réduire l'écart à 3-2 dans la série, mercredi au Madison Square Garden.
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Il y aura un sixième duel vendredi à Pittsburgh, une rencontre que les Penguins pourraient devoir disputer sans Crosby, leur capitaine et le meilleur des deux équipes jusqu'à présent avec neuf points en cinq parties.
« C'est un morceau incroyablement important de notre équipe, c'est sûr, mais nous avons montré dans le passé que nous sommes capables de jouer sans nos vedettes, et nous allons devoir faire un meilleur travail, a souligné le défenseur Marcus Pettersson. Nous savions qu'ils allaient revenir en force et leur premier but leur a donné de l'énergie. Nous devons être plus efficaces pour éteindre leur momentum. »
Des propos qui ont trouvé écho chez l'entraîneur-chef Mike Sullivan, qui estimait lui aussi que la perte de Crosby avec 5:43 à faire n'était pas une raison pour laisser les Rangers marquer trois fois en moins de trois minutes et prendre l'avance 3-2 avec 2:07 à faire en deuxième.
« Nous avons un groupe expérimenté, a rappelé Sullivan. On doit continuer de jouer à notre manière. »
La blessure de Crosby a probablement été causée par une mise en échec haute distribuée par le défenseur des Rangers Jacob Trouba avec 10:45 à faire à l'engagement. Il a sauté deux fois sur la glace par la suite, avant de quitter la rencontre lors d'une pause publicitaire.
C'est difficile de croire que sa perte n'a pas eu d'impact sur la façon dont jouaient les Penguins.
Ils étaient en contrôle et menaient 2-0 quand Crosby a pris le chemin du vestiaire. Quelques instants plus tard, le défenseur des Rangers Adam Fox a décoché un tir du cercle droit qui a fait son chemin à travers la circulation pour réduire l'écart à un seul but.
La foule s'est levée au Garden. Les Penguins ont perdu la mise au jeu suivante, et 90 secondes plus tard, Alexis Lafrenière a catapulté le disque à partir de l'enclave pour créer l'égalité 2-2.
On pouvait entendre l'aréna trembler. Encore une fois, les Rangers ont gagné la mise au jeu qui a suivi, et c'est Trouba qui a marqué 72 secondes plus tard pour donner l'avance 3-2 à New York et soulever le toit du Garden.
« Nous n'avons pas gagné les batailles le long des rampes, nous n'avons pas obtenu le disque et c'est pour cette raison que nous avons passé quatre ou cinq minutes dans notre zone, a analysé Sullivan. Nous devons faire un meilleur travail dans cette facette, tout simplement. »
Guentzel a redonné espoir aux siens en trouvant le fond du filet seulement 13 secondes après le but de Trouba, et les deux équipes étaient de retour à la case départ. Mais quand les Rangers ont vu que Crosby n'était pas de retour au banc pour la troisième période, ils ont réalisé qu'ils pouvaient en profiter.
Pettersson a écopé d'une pénalité pour obstruction sur Andrew Copp en zone offensive, ce qui a permis à Filip Chytil de compter en avantage numérique dès la troisième minute de jeu pour donner l'avance 4-3 à New York.
Le gardien des visiteurs Louis Domingue s'est assuré que l'écart ne s'accentue pas quand il a stoppé Chris Kreider sur une montée à quatre-contre-un 23 secondes plus tard.
Evan Rodrigues a pris la place de Crosby sur la première unité de jeu de puissance, mais rien n'a cliqué quand les Penguins ont obtenu une belle occasion de deux minutes à 6:57. À vrai dire, ce sont les Rangers qui ont obtenu la meilleure chance de marquer, mais Trouba a fendu l'air sur le tir sur réception lors d'un deux-contre un.
Devant le filet, Igor Shesterkin a résisté devant 15 lancers, et Ryan Lindgren a finalement complété la marque dans un filet désert.
« Nous retournons à la maison, où nous avons joué deux bons matchs, a rappelé Pettersson. Nous savions que ce qui serait le plus difficile, c'est d'en finir. Nous devons demeurer positifs, garder la tête haute tout en sachant qu'on revient à notre aréna et que ce sera génial d'y jouer. Nous obtenons une autre chance d'en finir. »
Si Crosby n'est pas disponible vendredi, les Penguins devront faire appel - très souvent - à Evgeni Malkin, qui a connu un match avec des hauts et des bas, mercredi, avec deux passes et 10 mises aux jeux gagnées en 15 occasions, mais aussi deux pénalités pour rudesse en l'espace de 3:59 en troisième période.
Historiquement, Malkin s'est toujours levé lorsque Crosby n'était pas en mesure d'être en uniforme.
Il a amassé 199 points en 148 matchs en saison régulière lorsque 'Sid' n'est pas dans la formation. Les Penguins ont une fiche de 85-45-18 dans cette situation.
Malkin a amassé trois passes lors des deux parties des séries qu'il a jouées sans Crosby en carrière. Les Penguins se sont imposés lors des deux rencontres.
« 'Geno', c'est un talent générationnel, un gars qui peut tout faire, a affirmé Sullivan. J'ai trouvé qu'il a connu un bon match ce soir. Nous trouvons que nous avons de la profondeur à cette position et que nous avons ce qu'il faut pour gagner, peu importe qui se retrouve dans la formation. Geno est important pour nous. Cette combinaison, Sid et Geno, est l'une des meilleures de la Ligue depuis plus de 15 ans. Quand un des deux tombe au combat, l'autre prend la relève. C'est ce que j'ai toujours vu depuis que je suis ici. Peu importe le verdict, je suis certain que Geno va donner tout ce qu'il a. »