La progression plus importante que les séries cette saison, dit Dorion
Le DG des Sénateurs soutient que le fait d'être dans la course va aider son équipe dans l'avenir
© Dave Sandford/Getty Images
« Vous ne m'avez jamais entendu dire au départ que nous allions faire les séries, car je savais où nous nous trouvions et je savais où nous devions nous retrouver, a mentionné le directeur général des Sénateurs. Si nous participons aux séries, c'est un bonus, mais la progression de cette équipe était la chose la plus importante cette année. »
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Les Sénateurs (33-30-4) ont perdu leurs trois derniers matchs et quatre de leurs cinq derniers duels. Ils accusent huit points de retard sur les Islanders de New York et la deuxième place de quatrième as dans l'Association de l'Est, mais ils doivent également passer devant les Panthers de la Floride, les Sabres de Buffalo et les Capitals de Washington.
Ottawa accueillera l'Avalanche du Colorado au Centre Canadian Tire jeudi (19 h HE; TSN5, RDS2, ALT, ESPN+, SN NOW).
Dorion s'est entretenu avec LNH.com pendant la réunion des directeurs généraux de la LNH au Eau Palm Beach Resort & Spa de Malanapan, en Floride, cette semaine. Il a discuté de la progression de son équipe, de l'impact du défenseur Jakob Chychrun, acquis à la date limite des transactions, et du vétéran Claude Giroux. Il a également parlé du processus de vente de l'équipe qui est en cours.
Est-ce que l'équipe se trouve actuellement où vous pensiez qu'elle se retrouverait?
« Pas mal, oui. Nous venons d'encaisser quelques défaites. Je n'avais pas prévu que (le gardien) Cam Talbot se blesserait le lendemain de la date limite. Mais vous savez quoi, nous jouons des matchs qui ont une signification. La meilleure chose pour notre équipe est la progression de notre jeune noyau cette année et c'est ce qui se produit, à l'exception de Josh Norris, qui est blessé. Ils acquièrent de l'expérience dans ce passage où nous tentons de nous qualifier pour les séries. C'est la meilleure façon de progresser. »
À la fin de la saison, que vous participiez ou non aux séries, croyez-vous que vous pourrez prendre du recul et dire que ça vous a appris ce que ça prend pour être une équipe constante et gagnante?
« Absolument. Tout le monde sait que le jeu s'intensifie au fil de la saison. Il y a des segments dans la saison. Il y en a d'abord un jusqu'à l'Action de grâce américaine. Puis, jusqu'à Noël, et ensuite de Noël à la date limite des transactions. Ensuite viennent les matchs dans lesquels il y a un enjeu. L'année est en quelque sorte séparée en quatre. Je généralise quelque peu, mais la dernière portion représente les matchs les plus difficiles à jouer quand tu es dans le coup. Nous n'y étions pas dans les dernières années, personne ne nous prenait au sérieux et nous ne faisions que jouer sans souci. En ce moment, les matchs veulent dire quelque chose et je pense qu'avec le recul, dans quelques années, nous allons nous dire que nous avons fait beaucoup de progrès et que nous avons compris ce qu'est de rivaliser pour une place en séries. Ça fait aussi partie de ton bagage quand tu entres en séries. »
Comment évaluez-vous l'intégration de Chychrun jusqu'ici?
« Super. Je suis vraiment content de [cette acquisition]. J'ai acquis un gars qui vient d'Ottawa. Il est un défenseur de premier plan. Il fait tellement de petites choses que les gens ne voient pas. Il excelle défensivement. Il se sert très bien de son bâton, il est un bon patineur, il peut lancer, passer, et il joue avec un sentiment d'urgence. Sa famille est originaire d'Ottawa. Sa sœur vit ici, tout comme son grand-père. Nous avons un joueur très motivé qui veut faire partie de ce groupe. Et il est jeune comme beaucoup des autres. Brady (Tkachuk), [Thomas Chabot], Josh, Drake (Batherson), ils ont tous deux ou trois ans de différence. Il cadre bien avec ce groupe. Il en est au même stade dans sa vie. Ces gars-là se comprennent et s'entendent très bien en dehors de la patinoire. »
Claude Giroux n'est pas du même âge qu'eux, mais il semble connaître une excellente saison et faire une grosse différence. Qu'est-ce qui fait que Giroux s'est aussi bien intégré avec les Sénateurs?
« Il est incroyable sur et en dehors de la glace. Sur la glace, je pense qu'il surpasse même les attentes. Il est consciencieux, il veut gagner. Il veut faire partie des succès à Ottawa. Ce qu'il est en mesure d'accomplir est génial. Il est également consciencieux en dehors de la glace. Il s'exprime beaucoup, mais de façon positive. Il sait que le vestiaire appartient à Brady et il respecte cela. Les deux ont un respect mutuel. C'est très bien pour nous de pouvoir compter sur un ancien capitaine qui performe encore de façon remarquable à ce stade de sa carrière, autant sur la glace qu'en dehors. »
Nous savons tous que les Sénateurs sont à vendre, et le commissaire Gary Bettman a indiqué que le processus pourrait être complété d'ici quelques semaines. Est-ce que la vente de l'équipe a un impact sur la façon dont vous effectuez votre travail?
« Non, non, pas du tout. Ça n'a jamais été le cas, et ça ne le sera pas. Je fais simplement mes affaires. Je m'occupe du côté hockey. Il y a évidemment de la planification qui se fait pour l'an prochain. Je pense que tous les potentiels nouveaux propriétaires seront au courant de nos plans. Je pense qu'ils s'en informent quand ils regardent pour acheter l'équipe. De mon côté, je ne fais que mon travail. »
Est-ce que les amis et la famille vous posent des questions à ce sujet?
« Non. Quand je parle avec des amis et des membres de la famille, ils sont plutôt excités par les transactions que nous faisons, par le fait que l'équipe s'améliore. Certains me posent des questions à propos de Ryan Reynolds, à savoir si je l'ai rencontré, mais c'est tout. »
Avez-vous rencontré Reynolds?
« Je l'ai rencontré. Il était très amical. J'ai passé un entracte avec lui, c'était super de pouvoir apprendre à le connaître un peu. »