Un peu comme son équipe, d'ailleurs. Après l'arrivée de Daniel Lacroix derrière le banc à la fin du mois de décembre et une période des transactions plutôt mouvementée au début du mois de janvier, la formation des Maritimes vient tout juste de voir sa séquence de victoires prendre fin à 16, cette fin de semaine.
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Avec cinq matchs à disputer et un peu plus d'une semaine à écouler à la saison, les Wildcats (49-13-1) ont atteint le sommet de leur art au bon moment.
« Avec six nouveaux joueurs et un nouvel entraîneur, ç'a pris un peu de temps avant qu'on développe la chimie, a expliqué l'espoir des Flames de Calgary. Avec la séquence de 16 victoires, on peut dire qu'elle est là. Il nous reste seulement à peaufiner des petits détails pour être une équipe très forte.
« Tout le monde commence à avoir hâte aux séries. On sent la fébrilité, et le fait d'avoir affronté des équipes comme Chicoutimi, Rimouski et Cap-Breton dernièrement, ça nous a permis d'avoir de bons tests. »
Les dernières semaines ont aussi été un bon test pour l'attaquant de 19 ans. Insatisfait de son rendement - et limité à trois buts et cinq aides en 10 rencontres au mois de janvier - Pelletier a décidé qu'il était temps pour lui de sortir de sa torpeur et de contribuer davantage aux succès des siens.
« En revenant du congé de Noël, j'ai connu une petite passe où ça n'allait pas très bien au chapitre de mon jeu en général, a-t-il relaté. Je sentais que ne jouais pas au niveau dont j'étais capable. Je savais que je pouvais en donner plus parce que je n'avais pas l'impression de pouvoir aider l'équipe chaque soir. »
Il a sans aucun doute tourné la page lors du passage au mois de février parce que les choses ont pris une tout autre tournure. Le natif de Neufchâtel s'est remis sur les rails et a engendré huit buts et 11 aides en 13 matchs en février, connaissant six matchs de plus d'un point au passage.
Comme par hasard, son réveil offensif a coïncidé avec la série de 16 victoires des siens, un record d'équipe. Pendant cette séquence, le no 11 a inscrit quatre buts gagnants - ce qui est habituellement sa marque de commerce dans les moments importants.
Il faut croire que la dernière ligne droite de la saison et la course effrénée pour s'assurer du premier rang de l'Association de l'Est étaient l'étincelle qu'il lui fallait pour remettre la machine en marche à la hauteur de ses standards.
« Malgré mon petit ralentissement en janvier, je suis demeuré positif, a fait valoir celui qui totalise 81 points, dont 31 buts, en 56 matchs. J'ai continué à travailler fort, mon jeu est revenu au niveau et les points ont suivi. »
Profondeur et leadership
Les Wildcats ont le vent dans les voiles et sont équipés pour veiller tard - sur papier à tout le moins. Déjà qu'ils possédaient une profondeur fort respectable, ils ont entre autres acquis deux attaquants expérimentés en Benoit-Olivier Groulx et Gabriel Fortier, deux ex-capitaines, ainsi qu'un défenseur fiable en Jared McIsaac.
Groulx et McIsaac ont atteint la finale de la Coupe du Président et celle de la Coupe Memorial avec les Mooseheads d'Halifax, l'an dernier, tandis que Fortier était capitaine du Drakkar de Baie-Comeau depuis 2018. McIsaac a aussi remporté la médaille d'or avec la formation canadienne au dernier Mondial Junior.
« À la base, les gens les connaissent pour leur talent sur la glace, mais ce sont des personnes incroyables, a vanté Pelletier. Groulx et Fortier m'aident parce qu'ils ont aussi été capitaines. Benoit-Olivier sait ce que ça prend pour aller jusqu'au bout et il va beaucoup m'aider pour ce qui s'en vient. »
\ Crédit photo: Wildcats de Moncton*