BROSSARD- Du haut de ses 21 ans, Nick Suzuki ne manque pas de cran. Des responsabilités, amenez-lui-en!
Le jeune joueur de centre des Canadiens de Montréal se dit déjà prêt à en faire davantage. Les Canadiens ne demandent pas mieux.
Nick Suzuki ne manque pas de cran
Le joueur de centre de deuxième saison se dit déjà prêt à être un joueur d'impact pour les Canadiens
Jesperi Kotkaniemi, âgé de 20 ans, et lui représentent l'avenir de l'équipe à la position de centre.
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Suzuki a affirmé mardi que Kotkaniemi et lui discutent parfois du défi qui les attend pour les saisons à venir.
« Nous voulons être des joueurs importants pour la concession, a-t-il déclaré. Il nous arrive de partager ensemble nos objectifs communs vers la réalisation de l'objectif ultime, qui est la conquête de la Coupe Stanley. »
Suzuki s'est dit beaucoup plus à l'aise et confiant cette saison par rapport à la saison dernière.
« À mes débuts la saison dernière, je manquais de confiance et j'étais plutôt timide, a-t-il confié. C'est différent maintenant, tant sur la glace qu'à l'extérieur. Je suis plus à l'aise avec tout le monde et je m'efforce de créer une belle cohésion avec mes coéquipiers. J'ai beaucoup de plaisir. »
Suzuki a dit être véritablement sorti de sa coquille au cours des séries éliminatoires, l'été dernier. On l'avait remarqué…
« La reprise des activités en juillet a été pour moi comme le début d'une deuxième saison, a-t-il expliqué. Je me suis présenté au camp plus confiant et je me sentais très à l'aise sur la glace. »
À l'interruption des activités le 12 mars, Suzuki commençait à montrer des signes de ralentissement. L'entraîneur Claude Julien disait qu'il commençait à ressentir le poids de la fatigue.
Suzuki, dont le frère cadet Ryan tentait d'aider le Canada à gagner la médaille d'or au Championnat mondial junior (CMJ) mardi soir, a tout de même clôturé sa première saison avec une récolte de 41 points (13 buts) en 71 matchs.
« Je n'ai peut-être pas connu la meilleure fin de saison, quoique je trouvais qu'elle n'était pas si mal. J'avais le sentiment de bien jouer, mais je n'amassais pas de point. »
Après avoir refait le plein d'énergie pendant plus de trois mois, Suzuki était tout feu tout flamme à son retour en juillet.
« L'atmosphère des séries m'a revigoré. J'étais gonflé à bloc d'affronter les Penguins de Pittsburgh. Je voulais prouver que je pouvais tenir tête aux meilleurs. »
Suzuki a été un rouage important de la victoire des Canadiens en quatre matchs contre les Penguins. Il a continué de s'illustrer au cours de la série de premier tour face aux Flyers de Philadelphie, que le CH a perdue en six rencontres.
Il estime maintenant être prêt à passer au palier supérieur.
« J'ai toujours voulu jouer contre les meilleurs joueurs. À moi d'en faire la preuve. Je m'impose de la pression afin d'être un joueur d'impact pour mon équipe. »
Suzuki a dit amorcer sa deuxième saison en ayant des objectifs précis en tête, le principal étant d'améliorer sa fiche en défense.
« Je veux avoir un meilleur différentiel de plus et moins. J'ai été très mauvais à moins-15, la saison dernière. Les autres objectifs sont collectifs. Nous avons le potentiel d'être une des meilleures équipes, et je veux apporter mon aide. »
Des propos qui ont sonné comme de la musique aux oreilles de l'entraîneur Julien, qui n'a pas tari d'éloges à l'endroit du jeune ontarien.
« Nick est une personne équilibrée. Il comprend très bien les choses, a commencé par dire Julien. Il est très mature pour son âge. Il montre une belle assurance tranquille, qui n'est pas de l'arrogance. Il est très intelligent et humble.
« On voit qu'il est plus à l'aise et confiant. Il a gagné le respect de ses coéquipiers. On le connaît et il connaît mieux ses coéquipiers. »
Julien a dit que Suzuki possède le potentiel d'être un joueur d'impact, même à un jeune âge.
« Je le vois connaître du succès cette saison, a-t-il prédit. Je peux difficilement imaginer que ça n'arrive pas. Il affiche beaucoup de confiance et il connaît ses forces. Il sait qu'il peut jouer dans la LNH et qu'il peut connaître du succès. »
Julien a également souligné le niveau de maturité élevé de Kotkaniemi, qui a également connu une éclosion dans la ville bulle de Toronto.
« Les deux ont acquis beaucoup de maturité au cours de la dernière année. Jesperi était très souriant à sa première saison. C'était normal, c'était un monde de découvertes pour lui. Il a dû surmonter des obstacles à sa deuxième saison, la saison dernière. Maintenant, il affiche un air plus sérieux et il met plus de sérieux dans sa préparation. Il sait qu'il doit travailler fort afin de connaître du succès.
« Quand Nick dit que Jesperi et lui se parlent, ils se parlent de l'occasion qui s'offre à eux d'aider l'équipe et de la chance qu'ils ont d'être entourés de bons vétérans, a suggéré Julien. Je suis convaincu qu'ils ne ressentent pas la pression d'avoir à porter l'équipe sur leurs épaules. »
Suzuki et Kotkaniemi tenteront de reprendre là où ils ont laissé en séries, en amorce de la saison du Tricolore à Toronto, le 13 janvier.
Pour la deuxième journée d'affilée mardi, ils se sont entraînés avec les mêmes ailiers. Suzuki avait encore Jonathan Drouin et Josh Anderson. Kotkaniemi était flanqué de Tyler Toffoli et de Joel Armia.
Julien a dit avoir noté que la cohésion semble se créer au sein des deux unités.
« La deuxième journée a été meilleure que la première », a-t-il fait remarquer.
Suzuki a également relevé l'amélioration.
« Je voyais les gars à l'entraînement aujourd'hui, a-t-il mentionné. Ç'a été une des meilleures séances, l'une des plus rythmées depuis que je suis avec l'équipe. Tout le monde a hâte que ça recommence. »
Julien peut s'accorder du temps afin de trouver de bonnes combinaisons parce qu'il sait qu'il a déjà un trio sur lequel il peut compter, soit celui du vétéran joueur de centre Phillip Danault, avec Tomas Tatar et Brendan Gallagher, qui évoluent ensemble depuis quelques saisons.
« C'est un avantage, c'est certain », a-t-il reconnu.