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Tout au long de la saison, les membres du LNH.com participeront à des tables rondes pour répondre à diverses questions. En interagissant entre eux, nos experts donnent leur opinion sur plusieurs sujets chauds à travers la LNH.

Aujourd'hui, on leur a proposé l'énoncé suivant : Si la LNH devait imiter la NBA et renommer ses trophées, qui devrait voir son nom associé aux différentes récompenses annuelles de la Ligue?

Hugues Marcil, pupitreur LNH.com

Je sais bien que la LNH ne renommerait pas l'un de ses trophées en l'honneur d'un joueur actif, de la même façon qu'on attend qu'un joueur ait pris sa retraite avant de l'introniser au Temple de la renommée du hockey.
Mais si j'avais à le faire, j'attendrais que Patrice Bergeron se retire et renommerais le trophée Selke en son honneur. Pourquoi pas? À la blague, on l'appelle déjà le trophée Patrice-Bergeron de toute façon, tellement le nom du joueur de centre québécois y a été gravé souvent.
Ai-je besoin de le rappeler? Bergeron a remporté le Selke à cinq reprises en carrière, un record et une fois de plus que l'ancien attaquant des Canadiens de Montréal Bob Gainey. Si on m'avait posé la même question il y a quelques années, j'aurais probablement songé à renommer le trophée en l'honneur de Gainey, mais plus maintenant. Pour moi, il n'y a plus de doutes, Bergeron est le plus grand attaquant défensif de tous les temps. Membre du Triple Gold Club, il va entrer au Temple de la renommée dès sa première année d'admissibilité, donc renommer un trophée en son honneur n'a rien de farfelu.

BOS@VGK: Bergeron fait 1-1 de l'enclave

Tous ceux qui ont joué avec Bergeron n'ont que de bons mots pour lui et vantent son leadership. Ce n'est pas pour rien que les Bruins de Boston connaissent des succès depuis si longtemps. Quel formidable ambassadeur de la LNH Bergeron deviendrait si on renommait le Selke en son honneur!

Nicolas Ducharme, journaliste LNH.com

Jack Adams a peut-être connu une incroyable carrière de 20 saisons comme entraîneur-chef et directeur général à Detroit - avec les Cougars, les Falcons et les Red Wings - et 16 autres uniquement comme DG, mais seulement trois de ses sept conquêtes de la Coupe Stanley ont été réussies alors qu'il était derrière le banc de l'équipe.
C'est pourquoi je crois que le trophée qui porte son nom depuis 1974 pourrait être renommé afin d'honorer Scotty Bowman, qui a soulevé la Coupe Stanley à neuf reprises comme entraîneur-chef, un record.
L'honneur pourrait également porter le nom de Toe Blake, qui suit Bowman de près avec huit conquêtes de la Coupe Stanley, mais la différence, c'est que Blake a remporté huit fois la Coupe avec la puissante machine qu'étaient les Canadiens de Montréal des années 1950 et 1960, dont cinq fois consécutives dès son arrivée derrière le banc de l'équipe. Bowman a dû travailler davantage. À la barre des Blues de St. Louis, équipe de l'expansion de 1967, il a atteint la finale lors de ses trois premières saisons, s'inclinant trois fois. Puis, comme pilote des Canadiens, il a gagné cinq fois la Coupe dans les années 1970. Mais le Tricolore était alors une équipe moins avantagée que les éditions de Blake en raison de l'arrivée du repêchage, ce qui a fait perdre aux Canadiens leur mainmise sur le talent du Québec.
Sa sixième Coupe, il l'a gagnée en 1991-92, lorsqu'il a pris la barre des Penguins de Pittsburgh à la suite du décès de l'entraîneur Bob Johnson, emporté par le cancer.
Puis une fois à Detroit, Bowman a probablement eu sa meilleure idée en carrière lorsqu'il a réuni ses cinq joueurs russes sur la même unité. Les Red Wings ont gagné la Coupe en 1997, 1998 et finalement en 2002, la dernière saison de Bowman comme pilote.
Avec une fiche de 1244-573-10 et 314 matchs nuls comme entraîneur, et un total de 50 années à occuper divers postes dans la LNH, Bowman mérite amplement de voir son nom être apposé au trophée remis au meilleur entraîneur-chef.

Sébastien Deschambault, directeur de la rédaction LNH.com

Je vais y aller de mon côté avec un troisième trophée que Wayne Gretzky n'a pas remporté - on doit avoir fait le tour - puisqu'il n'a jamais eu la chance d'obtenir le trophée Calder à titre de recrue de l'année. En effet, Gretzky était inadmissible à cet honneur puisqu'il avait disputé une saison dans l'Association mondiale de hockey avant de faire le saut dans la LNH.
S'il faut renommer le trophée qui récompense la meilleure recrue de la saison dans la LNH, alors pourquoi ne pas lui donner le nom du joueur qui a connu la meilleure saison en tant que recrue dans l'histoire de la Ligue?
Si nous suivons ce raisonnement, nous allons maintenant attribuer le trophée Teemu-Selanne au meilleur joueur de première année dans la Ligue! La première saison du Finlandais dans la LNH a été tout simplement sensationnelle. Il a inscrit 76 buts (un record pour un joueur de première année) et 132 points (un autre record) en 84 matchs pour les Jets de Winnipeg en 1992-93.
Pour vous donner une idée de l'ampleur de ses exploits cette saison-là, dites-vous qu'il a battu le record de buts par une recrue, qui appartenait à Mike Bossy, par 23 filets. Et Peter Stastny, qui occupe le deuxième rang de l'histoire pour les points par une recrue, n'a pu faire mieux que 109 points.
J'ajouterais même une condition à remplir pour que le gagnant obtienne son trophée : il doit absolument imiter la célébration effectuée par Selanne lorsqu'il a battu le record de Bossy, le 2 mars 1993, en inscrivant son 54e filet de la saison.
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