EDMONTON, Alb. – Leon Draisaitl était emballé à l’idée de rencontre le membre du Temple de la renommée Mark Messier avant d’être sélectionné au troisième rang par les Oilers d’Edmonton lors du repêchage 2014, mais le lien entre les deux s’était déjà fait avant cette rencontre.
Lorsque Messier était encore joueur, il se rendait souvent en Europe pendant la saison morte afin de s’entraîner avec un groupe de joueur au sein duquel se retrouvait Peter Draisaitl, le père de Leon.
« Je le connais de l’époque où j’étais à Mannheim et que j’étais encore jeune », a expliqué Peter Draisaitl en entrevue avec LNH.com, de l’Allemagne. « J’ai joué avec son frère Paul Messier pendant quelques années. Mark est venu ici deux ou trois fois en été pour visiter son frère. J’ai appris à le connaître de cette façon. »
Leon Draisaitl était un des espoirs les plus prometteurs de la cuvée 2014 et il est tombé sur Messier avant d’être repêché. Messier lui a demandé s’il avait un lien de famille avec Peter.
« Je me souviens d’avoir rencontré Mess avant le repêchage », a dit Draisaitl avant de s’envoler pour la Floride afin d’affronter les Panthers en finale de la Coupe Stanley. « Je ne me souviens pas vraiment de quoi nous avons parlé, ça fait 11 ans, mais c’était génial de le rencontrer et de jaser un peu avec lui. »
Peter Draisaitl jouait en première division allemande quand Messier a gagné la Coupe Stanley avec les Oilers d’Edmonton et les Rangers de New York. Leon est né en 1995, alors que Messier en était à sa 17e saison dans la LNH.
« Nous nous sommes entraînés ensemble quelques fois, a raconté le paternel. J’ai même pu jouer contre lui à la Coupe du monde (de 1996), à Montréal. Bon, il n’était pas le seul, il y avait certains joueurs comme Wayne Gretzky sur qui tu pouvais tomber. C’était vraiment incroyable pour nous de les affronter à l’époque. »
Peter Draisaitl a passé toute sa carrière professionnelle de 18 saisons en Allemagne. Il était membre des Sharks de Cologne de la DEL quand son fils est né. Il a évolué pendant cinq ans avec Paul Messier à Mannheim de 1984 à 1990.
« Malheureusement, nous avons perdu contact depuis plusieurs années », a raconté Peter à propos de Mark Messier. « Ce n’est pas comme si nous étions de bons amis, puisqu’il a passé sa vie au Canada et aux États-Unis alors que je restais en Allemagne et en Europe. Mais on se respectait. Il y a toujours eu une certaine relation. »
Mark Messier a remporté la Coupe Stanley à six reprises, dont cinq avec les Oilers (1984, 1985, 1987, 1988, 1990) et une fois avec les Rangers (1994). Leon Draisaitl vise sa première coupe Stanley à sa 10e saison dans la LNH.
Originaire de Cologne, en Allemagne, l’attaquant des Oilers a amassé 28 points (10 buts, 18 passes) en 18 matchs lors des séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2024. Il a récolté 106 points (41 buts, 65 passes) en 81 matchs cette saison. Il a amassé 850 points en carrière, bon pour le sixième rang de l’histoire de la concession, à trois rangs de Messier (1034 points).
« Toute la famille et ses proches sont vraiment heureux pour lui », a mentionné le père à propos du parcours vers la finale de son fils. « Nous sommes tellement fiers, et pas seulement parce qu’il est en finale de la Coupe Stanley; Nous le sommes depuis plusieurs années. »
Leon Draisaitl est rapidement devenu l’un des meilleurs au sein du hockey mineur allemand, avant de déménager au Canada pour aller jouer avec les Raiders de Prince Albert de la Ligue junior de L’Ouest (WHL) à 16 ans. Son père Peter et Frank Fischöder, l’un de ses entraîneurs lorsqu’il était plus jeune, ont joué un rôle clé dans son développement.
« C’est un long processus, a dit Peter Draisaitl. À l’époque, je ne me projetais pas trop loin, je laissais les choses aller. C’est lorsqu’il est déménagé au Canada pour son hockey junior, puis qu’il a été repêché très tôt par les Oilers que nous avons commencé à comprendre l’ampleur de ce qu’il faisait. »
Avec la collaboration du correspondant indépendant NHL.com Christian Rupp