McDavid_Draisaitl

Ken Holland fera son entrée dans le Temple de la renommée du hockey lundi à titre de bâtisseur, en reconnaissance à ses années de succès avec les Red Wings de Detroit, qui ont remporté la Coupe Stanley en 1997, 1998, 2002 et 2008 et dont plusieurs joueurs ont leur plaque dans le Grand hall du Panthéon du hockey.

Mais maintenant, Holland est le directeur général des Oilers d'Edmonton, et il a dans son équipe deux joueurs qui semblent sur la bonne voie pour le rejoindre un jour au Temple : Leon Draisaitl et Connor McDavid.
« Quand je repense aux succès que nous avons eus à Detroit], c'était une question de talent, s'est souvenu Holland. Mais il y avait aussi le désir et la détermination qui comptaient beaucoup et qui ont fait la différence. Ils possèdent ces qualités. Ils le démontrent chaque jour. Ils sont motivés, ils sont engagés, ils sont déterminés et ils poussent toujours. »
Holland en a rajouté.
« Ils poussent toujours. Ils sont dédiés à être meilleur chaque jour. »
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Être meilleur, c'est placer la barre haut pour Draisaitl et McDavid, les deux derniers gagnants du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe. Mais ils ne cessent d'élever cette barre et à réussir à dépasser les attentes. C'est en grande partie grâce à eux que les Oilers ont une fiche de 11-3-0, ce qui les place au premier rang de l'Association de l'Ouest.
Draisaitl, récipiendaire du Hart et champion marqueur en 2019-20, mène la Ligue pour les buts (15) et les points (31) en 14 matchs cette saison. Ses moyennes de buts (1,07), de passes (1,14) et de points (2,21) par match sont des sommets personnels en carrière. Des moyennes si élevées qu'elles seront probablement difficiles à maintenir, mais même s'il devait ralentir, il risque de connaître sa meilleure saison en carrière.
McDavid a mis la main sur le trophée Hart à deux reprises, en 2016-17 et l'an dernier, en plus de remporter le championnat des marqueurs trois fois. Il a 27 points au compteur cette saison en 14 parties, et il est deuxième derrière Draisaitl dans la LNH pour les points. Tout comme son coéquipier, ses moyennes de buts (0,71) et de points (1,93) par match sont ses meilleures en carrière.
Ce qui a toujours impressionné chez McDavid est sa vitesse, comment il peut accélérer et battre tout le monde sur la glace avec ou sans la rondelle. Il n'y a pas que ses jambes qui peuvent exploser à tout moment, ses statistiques aussi. Année après année, sa moyenne de buts a crû, passant de 0,36 en 2015-16 à 0,71 saison. C'est la même chose pour les points, de 1,07 à sa première campagne dans le circuit à 1,93 cette saison.

EDM@STL: McDavid inscrit son 600e point tard en 1ère

Dimanche, McDavid est devenu le sixième joueur de l'histoire de la LNH à atteindre le cap des 600 points, quand il a obtenu un but et une passe, portant ainsi sa récolte à 601 points, dans un gain de 5-4 contre les Blues de St. Louis. Seuls Wayne Gretzky (274), Mario Lemieux (323), Peter Stastny (394), Mike Bossy (400) et Jari Kurri (419) ont atteint ce plateau plus rapidement que McDavid. Et son rythme de production s'accélère, puisqu'il a eu besoin de 53 matchs pour passer du cap de 500 à 600, son plus faible nombre de rencontres nécessaires pour passer d'une centaine à une autre.
Draisaitl a 26 ans, alors que McDavid a soufflé 24 bougies. Les deux sont au sommet de leur carrière, et ils sont un monstre à deux têtes qui crée des cauchemars pour la défensive adverse, qu'ils soient jumelés ou non. Les joueurs qui les entourent ont pris du galon dans les 18 derniers mois puisque les changements ont été nombreux dans la formation des Oilers. Mais au-delà de leurs qualités offensives, c'est leur désir de jouer à leur plein potentiel qui fait la différence.
« Je pense qu'ils ont pris de la maturité comme personne », a souligné l'attaquant des Red Wings Sam Gagner, qui a joué pour les Oilers de 2007 à 2014, ainsi qu'en 2018-19 et lors de la saison suivante. « Ils sont meilleurs comme leaders. C'est ce que j'ai remarqué durant le temps que j'étais avec l'équipe. Ils ne cessent de s'améliorer dans cette facette.
« Je pense qu'ils trouvent des petites subtilités dans leur jeu qui peuvent les rendre meilleurs. On parle souvent de comment Connor s'est amélioré en défensive. C'était sa décision et il a travaillé pour améliorer cette facette de son jeu. Et 'Drat' aussi. Les deux cherchent toujours des moyens de s'améliorer. »

NYR@EDM: McDavid se donne en spectacle

McDavid a épaté la galerie le 5 novembre dernier lorsqu'il a marqué un but spectaculaire en battant quatre joueurs des Rangers de New York. Les caméras ont saisi le moment, mais pas ce qui avait mené à ce jeu fantastique.
« Je passe la saison à Muskoka [en Ontario] et je vois souvent Connor, a raconté Gagner. On constate tout de suite son éthique de travail et tout l'effort qu'il investit afin de devenir le joueur qu'il est. Il le fait chaque jour, et il n'est jamais satisfait. Donc, quand on le voit réussir un jeu spectaculaire, tu es impressionné, mais en même temps, tu sais qu'il a mis l'effort pour y arriver. C'est génial à regarder. »