Lindgren game 3 no bug

ARLINGTON, Virginie – Les performances des gardiens arrivent au bas de la liste des facettes à améliorer chez les Capitals de Washington dans leur série de première ronde contre les Rangers de New York, 

Quoi qu’il en soit, Charlie Lindgren soutient qu’il doit en faire plus. Les Capitals tirent de l’arrière 2-0 dans la série quatre sept qui se poursuivra vendredi au Capital One Arena (19 h HE; MAX, MNMT, truTV, TNT, MSG, SN360, TVAS).

« Je dois évidemment réduire les buts, a lancé Lindgren jeudi. Je ne peux pas accorder quatre buts. Je le sais, alors je fais tout en mon pouvoir pour m’assurer que je peux placer l’équipe dans une bonne position. »

Lindgren a accordé quatre buts dans chacun des deux premiers duels sur un total de 59 tirs. Mardi, dans le match no 2, il a cédé quatre fois sur 28 lancers. 

Le portier natif du Minnesota sait bien que la marge d’erreur est mince. Washington a terminé au 28e rang en saison régulière avec une moyenne de 2,63 buts par match, mais a réussi à en marquer trois contre Igor Shesterkin dans le match no 2. 

À son avis, ça aurait dû être suffisant. 

« Je pense que lorsqu’on marque trois buts, on devrait gagner un match de hockey, alors je prends la responsabilité, a dit Lindgren. Je vais faire tout ce que je peux. »

L’entraîneur Spencer Carbery s’est montré d’accord avec Lindgren – les Capitals ont maintenu une fiche de 29-5-4 en saison régulière quand ils ont inscrit au moins trois buts – mais il ne blâme pas son gardien pour la défaite dans le deuxième match. 

« Je ne suis pas inquiet à propos de 'Chucky', a dit Carbery. Je me préoccupe de ce que nous devons faire pour l’aider. Est-ce une bonne recette pour les Capitals de Washington de donner quatre buts à l’adversaire? Absolument pas. […] Je sais que ce n’est pas optimal si nous donnons quatre, ou même trois buts, alors nous devons faire du meilleur travail devant lui. » 

Pour ce faire, les Capitals doivent mieux gérer la rondelle afin de minimiser les revirements, améliorer les unités spéciales – ils ont marqué deux buts en avantage numérique, mais en ont aussi accordé deux en plus de se faire compter avec l’avantage d’un homme une fois – et jouer de façon plus disciplinée pour limiter les chances du dévastateur jeu de puissance des Rangers. 

Washington aura également besoin de plus de la part d’Alex Ovechkin, qui ne s’est pas inscrit à la feuille de pointage et qui n’a décoché qu’un tir au but dans les deux premiers matchs. 

Si Ovechkin a reconnu ne pas être satisfait de son jeu jusqu’ici, Lindgren, lui, se dit plutôt à l’aise à sa première expérience en séries éliminatoires, même s’il doit affronter son frère Ryan Lindgren. 

« Je n’ai pas ressenti de nervosité depuis le début de la série, a-t-il dit. Je pense que je vois la rondelle plutôt bien. Dans le match no 1, il y a eu quelques rebonds étranges, et quelques mauvais rebonds dans le dernier match. Honnêtement, je me sens vraiment bien. »

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Lindgren a performé à un haut niveau cette saison, s’emparant même du poste de gardien numéro un devant Darcy Kuemper. Il a établi des sommets personnels dans la LNH pour les matchs joués (50), les victoires (25-16-7) et les blanchissages (six, à égalité au premier rang dans la Ligue). Le vétéran de 30 ans a été l’homme de confiance de Washington dans la dernière ligne droite, obtenant le départ dans 19 des 22 derniers matchs de la saison régulière. 

Les statistiques de Lindgren dans les deux premiers matchs (moyenne de 4,12 et pourcentage d’arrêts de ,864) paraissent donc bien mal en comparaison avec sa saison, mais elles ne disent pas tout. 

Deux des buts des Rangers mardi ont été inscrits en avantage numérique, dont un qui a été le fruit d’une déviation sur son défenseur Alexander Alexeyev, et un autre a été marqué en infériorité numérique après un revirement d’Ovechkin. 

« Chuck a été phénoménal, a soutenu l’attaquant Beck Malenstyn. Nous n’allons jamais nous fier à lui pour répondre de cette façon. Il y a des petites choses que nous pouvons modifier. […] Les gars vont toujours être prêts à se sacrifier devant lui. Chuck se bat vraiment pour nous. On peut le voir dans les matchs. Il n’est jamais sorti du jeu, et ce sont les séries. »

Après une journée de congé mercredi, Lindgren était de retour au boulot jeudi, prêt à améliorer n’importe quelle facette de son jeu pour aider les Capitals à remporter le match no 3. 
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« Quand je stoppe beaucoup de rondelles à l’entraînement, ça me donne confiance pour aller bloquer beaucoup de lancers dans les matchs, a-t-il mentionné. Ça commence par là. Il y a aussi une grande partie qui provient de la confiance en mes moyens, et j’ai beaucoup de monde dans mon entourage pour m’aider. J’ai d’incroyables coéquipiers qui m’ont poussé toute l’année et qui ont fait de moi un meilleur gardien. J’ai une femme incroyable et une famille incroyable qui m’aident à rester motivé. »

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