DENVER – L’Avalanche du Colorado obtenait de bonnes occasions de marquer lors des deux premières périodes, mais déjouer Connor Hellebuyck s’avérait difficile.
Puis la troisième période est arrivée, et des occasions en avantage numérique aussi. Ç’a permis à l’Avalanche de transformer un match jusque-là serré en victoire convaincante de 6-2 contre les Jets de Winnipeg dans le match no 3 de leur série de première ronde, vendredi au Ball Arena.
À LIRE AUSSI : Une Avalanche de buts en troisième
L’Avalanche mène la série quatre de sept 2-1. Le match no 4 aura lieu au même endroit dimanche (14 h 30 HE; TVAS, SN, Sn360, MAX, truTV, TNT, ALT).
« Le jeu de puissance nous a donné vie », a lancé l’entraîneur du Colorado Jared Bednar, après que son équipe eut inscrit cinq buts au troisième engagement, dont deux en avantage numérique.
« Tu dois mériter tes jeux de puissance. J’ai trouvé que la rencontre a été chaudement disputée. C’était difficile de créer de l’offensive. Tes joueurs de talent créent des choses et tu obtiens des chances de marquer, mais il n’y avait pas beaucoup d’espace sur la patinoire, et nous sommes à l’aise avec ça. C’est ce à quoi nous nous attendions. Éventuellement, nous avons travaillé pour obtenir des jeux de puissances, et c’est ce qui a fait la différence. »
Au cours des deux premiers engagements, on aurait pensé que la partie allait se terminer avec un bas pointage, un contraste par rapport aux deux premiers matchs de la série, lors desquels les deux équipes ont inscrit un total combiné de 20 filets.
Le Colorado a dominé Winnipeg 28-19 au cours des 40 premières minutes de jeu, mais les Jets avaient l’avance 2-1 grâce à un but de Tyler Toffoli à 5:03 de la deuxième période et à un but en supériorité numérique de Josh Morrissey à 10:50.
C’est à ce moment-là que les pénalités ont commencé.
Mason Appleton a été puni pour avoir fait trébucher à 1:14 du dernier tiers, ce qui a conduit à un but de Nathan MacKinnon 57 secondes plus tard pour créer l’égalité 2-2.
Vingt-trois secondes après, Gabriel Vilardi a écopé d’une punition mineure double pour un bâton élevé à l’endroit du défenseur Devon Toews. Valeri Nichushkin a ensuite marqué cinq secondes après le début de la deuxième pénalité mineure pour donner les devants 3-2 à l’Avalanche.
Au total, l’Avalanche a obtenu cinq jeux de puissances en troisième période, ce qui a coupé les ailes aux Jets pour tenter une remontée.
« J’ai trouvé qu’ils ne sont pas souvent entrés dans notre zone en troisième période », a souligné le gardien de l’Avalanche Alexandar Georgiev, qui a fait face à seulement cinq tirs au dernier engagement. « Je devais simplement être solide et attendre le tir suivant et je trouve que les gars ont fait du bon travail.
« La meilleure défense est l’attaque, et nous avons continuellement joué dans leur territoire. Ç’a aidé d’obtenir autant de chances en avantage numérique. »
L’Avalanche a pris le contrôle après ces deux buts en avantage numérique. Sa vitesse était évidente pendant tout le match, mais avec les Jets sur les talons, l’Avalanche a paru encore plus dominante.
« C’est vraiment l’histoire de la troisième période ou à tout le moins des 10 premières minutes, a convenu Morrissey. Nous leur avons donné beaucoup de jeux de puissance, et ils ont tellement de joueurs élites sur cette unité, donc ils en ont profité. Nous devons faire du meilleur travail pour rester loin du banc des pénalités. »
L’Avalanche a eu de la difficulté à inscrire des buts contre les Jets en saison régulière, marquant seulement quatre fois en trois matchs (trois défaites). Le déclic semble s’être fait au cours des trois premières rencontres de cette série (17 buts). Un dur rappel pour les Jets que la saison et les séries sont deux choses complètement différentes.
L’Avalanche veut quand même corriger certains aspects de son jeu. On a toutefois vu vendredi que cette équipe est difficile à stopper lorsqu’elle se met en marche.
« En tirant de l’arrière par un but en troisième période, nous n’avons pas joué sur les talons, et je pense que nous leur avons mis la pression », a noté l’attaquant de l’Avalanche Ross Colton. « Quand nous jouons avec vitesse et énergie, nous sommes une bonne équipe. »