Davidson montre une belle humilité en donnant beaucoup de crédit pour ses performances au personnel de développement des Canadiens.
« J’ai travaillé très fort cet été avec l’équipe de développement afin d’améliorer certains aspects de mon jeu, a-t-il dit. C’était important pour moi d’être plus efficace en zone adverse. Je pense que je suis arrivé plus prêt pour ma deuxième année cette saison. Je savais un peu plus à quoi m’en tenir. Le fait de contribuer à faire gagner une bonne équipe est d’une aide précieuse. »
Davidson n’a pas tardé à tomber dans l’œil de son nouvel entraîneur Pascal Vincent. On le retrouve depuis peu sur la première vague du jeu de puissance de l’équipe où son tir est une menace constante pour les gardiens adverses. Après avoir formé un jeune trio prometteur pendant quelques semaines avec Owen Beck et Sean Farrell, Davidson vient d’obtenir une promotion à la suite du rappel de Roy pour aller compléter la première unité de l’équipe avec Alex Barré-Boulet et Laurent Dauphin.
« Nous sommes en train de développer un rapport de confiance ensemble, mentionne Davidson au sujet de Vincent. Je suis content qu’il me donne des occasions de produire offensivement. Il n’hésite pas à me donner des conseils sur mon positionnement sur la glace afin de connaître du succès. J’apprécie son style de coaching et il a évidemment beaucoup d’expérience à ce niveau. »
On remarque cette année que le natif d’Edmonton n’hésite pas à s’impliquer davantage au niveau physique. Il remarque que d’ajouter une identité de « petite peste » à son style de jeu peut le rendre encore plus indispensable pour son équipe, et éventuellement l’aider à devenir un acteur au niveau supérieur.
« Il y a des soirs où tu as un peu plus de difficultés à t’approcher du filet et obtenir des chances de marquer, explique-t-il. C’est là où l’aspect robustesse peut entrer en ligne de compte. Il faut réussir à faire les choses de la bonne façon, et m’impliquer physiquement est quelque chose que j’aime faire. Et si je peux entrer sous la peau de mes adversaires, pourquoi pas? »
Davidson dit s’inspirer beaucoup du parcours de Rafaël Harvey-Pinard, qu’il apprend à découvrir depuis un peu plus d’une semaine, alors que le Québécois se trouve en période de remise en forme avec le Rocket. Harvey-Pinard avait été un choix de septième tour des Canadiens en 2019, lui aussi à sa troisième année d’admissibilité, avant de monter progressivement les échelons jusqu’à devenir un joueur régulier dans la LNH.
« Il n’est pas ici depuis très longtemps, mais on remarque à quel point tout ce qu’il fait, c’est la perfection, ne s’est pas gêné pour dire Davidson. Il a le souci du détail dans tout ce qu’il fait, que ce soit sur ou en dehors de la patinoire. C’est très inspirant de voir qu’il a réussi à atteindre la LNH. Peu importe ton rang ou ton année de repêchage, c’est toujours possible lorsqu’on y met tous les efforts et j’espère réussir cet objectif moi aussi un jour. »