Kulak Petry badge Laflamme

Dominique Ducharme a brassé les dés en défense en modifiant les trois duos face aux Jets de Winnipeg, lundi. L'entraîneur des Canadiens a sûrement voulu capter l'attention de ses troupiers, après les deux défaites subies en Alberta. Il a frappé dans le mille.

La perte de Ben Chiarot l'a contraint à revisiter ses classiques, en remettant ensemble Brett Kulak et Jeff Petry.
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Il a déplacé Joel Edmundson, qui connaissait beaucoup de succès avec Petry, avec le capitaine Shea Weber au sein du duo principal.
Le jeune Alexander Romanov et le vétéran Xavier Ouellet, qui faisait ses débuts avec l'équipe cette saison, ont formé un troisième duo fiable.
« J'ai aimé comment les trois paires de défenseurs ont joué, a affirmé Ducharme, et comment nous avons joué collectivement, à commencer par notre gardien, en passant par les défenseurs et les attaquants. »
Ducharme a expliqué qu'une des raisons derrière les changements était la bonne cohésion que Kulak et Petry affichent ensemble.
Kulak était très heureux de renouer avec Petry. Les deux connaissent du succès ensemble, comme ç'avait été le cas au cours des dernières séries éliminatoires.
« C'était bon de le retrouver. Ça m'a insufflé une dose de confiance. Jeff est un défenseur phénoménal », a mentionné Kulak, qui était prêt à avaler plus de minutes de jeu.
Kulak a d'ailleurs passé 21:05 minutes au cœur de l'action - un sommet personnel cette saison.
« Jeff et moi connaissons toujours du succès ensemble. Nos styles se marient bien », a-t-il relevé.
On dirait que Kulak joue avec plus de mordant quand il est jumelé avec le vétéran.
« Ça, je ne sais pas, a-t-il répondu. Ce n'est pas comme si j'aborde les matchs en sa compagnie en me disant que je peux faire ce que je veux. Il y a plus d'ouvertures qui se créent quand je joue avec Jeff. »
Romanov a paru plus à l'aise, de retour sur un duo ayant moins à en découdre avec les meilleurs attaquants des adversaires. Le Russe s'est permis quelques solides coups d'épaule en 13:53 minutes d'utilisation. Ouellet et lui ont abattu de la belle besogne.
« Ce que j'aime de 'Romy', c'est qu'il joue avec beaucoup d'assurance », a dit Kulak de celui qui a été son principal partenaire cette saison. « Il tue des jeux rapidement et il n'hésite pas à en faire. Xavier et lui ont été très bons. »
Les défenseurs n'ont pas tout fait seuls dans la victoire de 4-2 face aux Jets. Une grande partie du mérite doit être partagée avec les attaquants, qui ont déployé plus d'intensité sur toute la longueur de la surface.
« Parfois, des changements c'est positif, a avancé l'attaquant Josh Anderson. Les gars ont fait du bon travail. La rondelle quittait rapidement notre territoire grâce à des jeux qui avaient été finement planifiés. »
Anderson a eu son mot à dire dans la 11e victoire du CH, avec un but et une passe. Il avait déclaré dimanche que l'équipe reviendrait plus forte à la suite des deux contre-performances à Calgary.
Brendan Gallagher avait appuyé les dires d'Anderson. Les deux joueurs n'ont pas fait que parler, ils ont agi.
Gallagher n'a peut-être pas amassé de point, mais sa combativité a fait commettre de coûteux revirements aux Jets. Elle lui a de plus valu un tir de pénalité en deuxième période. Tir que le gardien Connor Hellebuyck a bloqué, au moment où le score était de 2-1 en faveur le Tricolore.
« Tu peux parler tant que tu veux, si tu n'agis pas… Les deux ont joué un gros match, a soutenu Jonathan Drouin. Anderson a fait le plongeon pour me donner la rondelle sur la séquence du premier but. Nous savions qu'Andy viendrait pour jouer, c'est la même chose pour Gally. Ils ont prêché par l'exemple. »

MTL@WPG: Kotkaniemi récompense l'effort d'Anderson

L'intensité des deux a dépeint sur tout le groupe.
« Josh a été excellent, tous nos joueurs l'ont été, a insisté Ducharme. C'est comme ça que nous avons du succès. Nous avons besoin de l'effort de tout le monde. »
Drouin a avancé que le jeune Jesperi Kotkaniemi avait connu un de ses meilleurs matchs en échec avant, en appliquant des mises en échec et en subtilisant la rondelle à des rivaux.
« Nous voulions être un bon trio en tentant de créer des revirements en échec avant », a mentionné Drouin, qui complétait Anderson et Kotkaniemi. « Le mot d'ordre était de garder les choses simples après les deux matchs à Calgary. Nous avons eu du monde au filet adverse et, en défense, nous avons limité les revirements. »