« Le stress montait tout le match », a-t-il lancé, quelques instants après le triomphe des siens. « […] J'étais plus stressé que quand je suis sur la glace. Quand tu es dans le match, tu peux faire quelque chose pour aider, mais dans le vestiaire, tu peux juste crier.
« C'était vraiment dur de ne pas être en uniforme pour le match, mais j'ai le même sourire que les gars qui sont sur la glace en ce moment. »
Avec raison. Pas plus tard qu'en novembre, les Flyers de Philadelphie soumettaient son nom au ballottage, et il se retrouvait devant un avenir incertain. Huit mois plus tard, il a disputé 14 des 20 matchs éliminatoires de l'Avalanche - dont deux en finale face au Lightning de Tampa Bay - et son nom sera gravé à jamais sur le Saint-Graal.
« Ce n'était pas le plus le fun(de sauter mon tour), mais ça fait partie de la game, a-t-il relativisé. L'équipe a tellement bien joué, je n'ai pas pu faire grand-chose. Les gars méritaient autant d'être sur la glace. »