32 en 32 : Analyse des Canadiens pour les poolers

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes pendant les mois de septembre et octobre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Canadiens de Montréal :

Les Canadiens afficheront un visage bien différent cette saison à la suite des départs de Phillip Danault, Tomas Tatar et Jesperi Kotkaniemi. C'est sans oublier que Shea Weber devrait être absent pour toute la raison afin de soigner de nombreuses blessures. Ils pourraient ainsi avoir besoin d'un peu plus de temps pour trouver des combinaisons gagnantes, ce qui coûtera cher aux poolers.
Mais la question qui subsiste chez le Tricolore est : dans quelle forme sera Carey Price lors du début de la saison? Le gardien a été opéré au genou le 23 juillet et sa convalescence prévue était de 10 à 12 semaines, ce qui signifie qu'il n'a pas eu un été d'entraînement normal. L'entraîneur des Canadiens Dominique Ducharme a mentionné au LNH.com le 26 août qu'il s'attendait à ce que son gardien soit prêt pour le début du camp d'entraînement, et Price a recommencé à patiner jeudi.
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Un été ainsi chamboulé représente une mauvaise nouvelle pour un gardien de 34 ans qui vient de connaître deux saisons en deçà des attentes. Oui, une fois reposé, il a mené son équipe à la Finale de la Coupe Stanley, mais peut-il encore tenir le coup pendant une saison complète? Les succès des Canadiens, et des poolers, en dépendent.
Kotkaniemi parti chez les Hurricanes, les poolers feraient bien de jeter un œil sur celui qui viendra le remplacer : Christian Dvorak. Le joueur de centre pourrait avoir du succès loin du système défensif des Coyotes de l'Arizona. Il vient d'ailleurs de connaître sa meilleure saison en carrière au chapitre de la moyenne de points.
Mais surtout, ce que les poolers doivent faire cette saison, c'est d'avoir la relève du Tricolore sur leur radar.

À cibler: Nick Suzuki - A

Suzuki n'aura eu besoin que de deux saisons dans la LNH pour se hisser au poste de premier joueur de centre de l'équipe. Il a amassé 41 points en 56 matchs l'année dernière, dont 15 buts, au troisième rang du CH. Il n'a pas cessé de progresser et il a démontré qu'il pouvait être utilisé en avantage numérique.
Comme si ce n'était pas assez, l'arrivée de Cole Caufield en fin de saison a semblé rendre Suzuki encore meilleur. Les deux jeunes attaquants avaient du plaisir ensemble comme deux enfants dans un magasin de bonbons. On peut s'attendre à ce qu'ils évoluent ensemble, et les deux ont des atomes crochus, puisque Suzuki est un passeur alors que Caufield est un marqueur. Les deux joueurs risquent d'être jumelés à Tyler Toffoli, eux qui ont terminé aux trois premiers rangs des pointeurs des Canadiens en séries éliminatoires. Il ne serait pas surprenant de voir Suzuki s'approcher de la barre des 70 points, surtout si Caufield et Toffoli trouvent le filet au même rythme que l'année dernière.

À éviter: Brendan Gallagher - A

Quel sera le rôle de Gallagher cette saison - et lors des prochaines - chez les Canadiens? Oui, l'attaquant a signé un nouveau contrat de six ans avec le Tricolore, mais il y a de moins en moins de place pour lui à l'aile droite. En l'espace de quelques matchs, Caufield a prouvé qu'il est prêt à évoluer sur les deux premiers trios de l'équipe. De son côté, Josh Anderson amène une combinaison de robustesse et de vitesse que bien peu de joueurs peuvent imiter dans la LNH. Gallagher pourrait donc se retrouver sur un troisième trio plus défensif.
L'année dernière, le tenace attaquant a amassé 23 points en 35 matchs, une récolte de 54 points sur 82 rencontres. Le problème est que Gallagher a souvent été blessé lors des dernières saisons, et on peut se demander combien de matchs il sera en mesure de disputer. Il n'a amassé que six points en 22 rencontres des séries éliminatoires. De plus, sa présence sur la première unité de jeu de puissance n'est pas garantie à la suite de l'arrivée de Caufield. Gallagher n'a amassé que trois points en avantage numérique l'an dernier, au neuvième rang de son équipe. Les poolers à long terme et à masse salariale feraient mieux de l'oublier.

À surveiller/carte cachée : Alexander Romanov - D

Les Canadiens auront fort à faire pour remplacer Shea Weber à la ligne bleue, et c'est Romanov qui pourrait obtenir plus de responsabilités. À sa première saison dans la LNH, il a récolté six points en 54 matchs, mais il a démontré qu'il avait un certain potentiel offensif et un excellent lancer. De toute façon, les options ne débordent pas à la ligne bleue des Canadiens pour évoluer en avantage numérique.
Romanov devra apprendre à mesurer ses efforts et choisir les bonnes lignes de passes. Il se signale déjà dans les pools à catégories multiples, lui qui a terminé au deuxième rang chez les Canadiens - et 23e dans la LNH - pour les mises en échec (138) et à égalité au troisième rang pour les tirs bloqués.