32 en 32 : Analyse des Canucks de Vancouver pour les poolers

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes pendant les mois de septembre et octobre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Canucks de Vancouver.

Avec tous les changements effectués à Vancouver au cours de l'été, il est difficile pour les poolers de se faire une tête avec les joueurs des Canucks.
32 EN 32 - CANUCKS: Trois enjeux à surveiller | Meilleurs espoirs
Certes, il y a quelques valeurs sûres. On n'a qu'à penser aux jeunes Quinn Hughes en défense et Elias Pettersson en attaque. Les deux sont cependant toujours joueurs autonomes avec compensation - au moment d'écrire ces lignes - et le début de la saison approche à grands pas. Si la chance de les sélectionner s'offre à eux, les poolers ne passeront évidemment pas à côté, mais ils pourraient perdre de précieux points si les deux vedettes ne sont pas en uniforme pour quelques matchs au début du calendrier.
Il y a ensuite des attaquants comme Bo Horvat et Brock Boeser, le meilleur pointeur de l'équipe la saison dernière avec 49 points en 56 matchs, qui offrent des rendements constants année après année. Âgé de seulement 24 ans, Boeser pourrait continuer de progresser et être une belle option à long terme. Ce dernier pourrait fort bien évoluer sur le même trio que Pettersson. À prendre en considération.
Les points d'interrogation touchent surtout les nouveaux venus et les gardiens. Conor Garland et Oliver Ekman-Larsson, acquis dans une transaction avec les Coyotes de l'Arizona, seront-ils en mesure de s'imposer dans leur nouvel environnement?
Devant le filet, les Canucks ont embauché Jaroslav Halak pour remplacer Braden Holtby et épauler le jeune Thatcher Demko, le gardien d'avenir de l'organisation. La saison dernière, on n'a pas eu les résultats escomptés avec Holtby, qui a affiché les pires statistiques de sa carrière. Demko demeure un beau pari à long terme pour les poolers, mais il faut s'attendre à ce que Halak obtienne sa part de matchs cette saison. Par ailleurs, on ne sait pas trop comment les Canucks vont être en mesure de rebondir après une saison bien en deçà des attentes en 2020-21. Cela pourrait affecter le rendement de Demko (et Halak) si votre pool ne tient compte que des victoires.

À cibler: Conor Garland - A

Garland a disputé trois saisons en Arizona et sa production offensive s'est constamment améliorée. Sa moyenne de 0,80 point par match de la saison dernière - bonne pour le premier rang chez les Coyotes - laisse entrevoir de belles choses. Au sein d'une équipe qui possède beaucoup plus de munitions offensivement, le petit ailier droit pourrait bien connaître sa véritable éclosion. Les Canucks semblent y croire en tout cas. Ils lui ont consenti un contrat de cinq ans d'une valeur moyenne de tout près de 5 millions $ par saison.
Garland n'a inscrit que 12 buts l'an dernier, mais avec J.T. Miller, Pettersson ou Horvat comme centre, une production de 25 filets est envisageable pour lui, surtout qu'il utilise son tir à profusion. Le jeune homme de 25 ans a été l'attaquant des Coyotes qui a décoché le plus de lancers (135) la saison dernière. Cette facette peut être un bel atout pour les poolers qui évoluent dans des ligues à catégories multiples.

À éviter : Oliver Ekman-Larsson - D

Le changement de décor pourrait faire un grand bien à Ekman-Larsson et les poolers pourraient être tentés de lui faire une place dans leur formation. Il faut toutefois modérer les attentes. Le Suédois a récolté 14 de ses 24 petits points en avantage numérique la saison dernière. À Vancouver, il y a un certain Hughes qui a joué en moyenne 3:40 par match sur le jeu de puissance en 2020-21. Ekman-Larsson va être relégué sur la deuxième vague et obtenir moins de temps de glace en pareilles circonstances qu'il en obtenait en Arizona. Il serait très surprenant que le vétéran affiche une production supérieure à 40 points. Qui plus est, si votre pool comptabilise le différentiel, prenez garde avec Ekman-Larsson. Même s'il affrontait très souvent les meilleurs éléments adverses et qu'il jouait pour une équipe très ordinaire en Arizona, Ekman-Larsson affiche un piètre ratio de moins-89 depuis 2016-17, le troisième pire rendement de toute la LNH.

À surveiller/carte cachée : Vasily Podkolzin - A

Choix de première ronde (10e au total) en 2019, Podkolzin a passé les trois dernières saisons dans la Ligue continentale de hockey (KHL). Il a signé son contrat de recrue avec les Canucks en mai et il semble maintenant prêt à faire le saut dans la LNH. Le jeune homme de 20 ans pourrait même occuper un rôle plus important qu'on le pense dès le début de la saison. À son premier match préparatoire, le Russe a été employé à la gauche de Miller et de Garland, une combinaison que l'on pourrait bien voir en début de saison. En 35 matchs avec le SKA de Saint-Pétersbourg la saison dernière, Podkolzin a amassé 11 points. Il a cependant égalé ce total en 16 rencontres d'après-saison, ce qui a fait de lui le meilleur pointeur de son équipe en séries éliminatoires. À 6 pieds 4 pouces et 203 livres, le gaucher possède le physique de l'emploi pour devenir un attaquant de puissance aguerri dans la LNH. Reste à voir comment il pourra s'adapter au style nord-américain.