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FORT LAUDERDALE – Ryan Nugent-Hopkins, Leon Draisaitl, Mattias Ekholm et Connor Brown ont partagé le podium en cette journée de congé chez les Oilers d’Edmonton au lendemain d’un revers de 3-0 lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley contre les Panthers de la Floride. 

Il y avait un sentiment qui se dégageait autant chez les joueurs que chez l’entraîneur-chef, Kris Knoblauch, et c’était celui d’une équipe qui restait bien confiante. 

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Les Oilers ont frappé un mur d’entrée de jeu dans cette finale et ce mur portait un masque et des jambières en Sergei Bobrovsky. Ils méritaient un meilleur sort que celui qu’on pouvait lire sur le tableau indicateur à la fin de la rencontre. 

« Nous pouvons être encouragés par la façon dont nous avons joué, a dit Nugent-Hopkins. Évidemment, nous aimerions accumuler le plus de victoires possible tôt dans la série, mais ça reste un quatre de sept. C’est une course pour obtenir quatre victoires. Nous avons réalisé plusieurs bonnes choses dans la première rencontre. Nous n’avons pas trouvé une façon de les battre, mais nous pouvons demeurer confiants envers notre groupe. »

Draisaitl a pratiquement utilisé les mêmes mots que le premier de classe du repêchage de 2011.

« Je considère que nous avons joué un bon match, nous avons généré plusieurs occasions de marquer, surtout lors des deux premières périodes, a affirmé l’Allemand. Leur gardien a connu toute une soirée, ça peut arriver parfois. Si nous répétons un match semblable, j’aime nos chances d’en ressortir avec la victoire la prochaine fois. 

« Avec notre équipe, nous savons que nous finirons par obtenir de bonnes chances, mais il faut garder comme mentalité que le gardien adverse réalisera de gros arrêts, a-t-il poursuivi. Il est un bon gardien, il joue avec confiance, mais il ne faut pas devenir nerveux pour autant et tenir notre bâton plus serré. »

McDavid et l’art de rebondir

Pour une première fois en 19 matchs en séries, les Oilers ont subi l’affront d’un jeu blanc. Pour Draisaitl, c’était la troisième fois seulement qu’il n’écrivait pas son nom sur la feuille de pointage. Le numéro 29 n’avait pas obtenu de point lors du deuxième match et du troisième match face aux Stars de Dallas en finale de l’Ouest. 

Dans le cas de Connor McDavid, il a maintenant été blanchi à cinq reprises depuis le début des séries : trois fois contre les Canucks, une fois contre les Stars et une fois face aux Panthers. 

Il y a un dénominateur commun après un zéro dans la colonne des points pour McDavid : il trouve toujours une façon de rebondir. Le capitaine des Oilers a amassé huit points (deux buts, six passes) lors des quatre matchs suivant une rencontre d’aucun point. 

Ancien coéquipier de McDavid avec les Otters d’Erie dans la Ligue de hockey de l’Ontario (OHL), Connor Brown sait que son bon ami et Draisaitl ne resteront pas longtemps à l’écart de la feuille de pointage. 

« Ils sont des meneurs, ils montrent l’exemple sur une base quotidienne juste avec leur façon de se préparer et de travailler, a mentionné Brown. Je sais qu’ils répondront avec un gros match. Il n’y a aucune panique au sein de notre vestiaire. Nous sentons que nous avons fait les bonnes choses lors du premier match. Mais Bob (Bobrovksy) a réalisé les gros arrêts. Nous continuerons de cogner à sa porte et elle finira par s’ouvrir. »

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Aux dires de Draisaitl, les Oilers atteindront un autre niveau lundi soir sur la glace du Amerant Arena Bank. 

« Nous formons une très bonne équipe de hockey, mais croyez-le ou non, nous pouvons mieux jouer qu’au premier match, a affirmé Draisaitl. Nous pouvons en donner plus et nous le savons. Je m’attends toutefois à voir les Panthers connaître un meilleur match, mais ce sera la même chose pour nous. »

À partir de la deuxième période du premier match, McDavid et Draisaitl ont fait plusieurs présences au sein du même trio. Knoblauch avait choisi de réunir ses deux canons afin d’obtenir une étincelle. La stratégie n’a pas payé. McDavid et Draisaitl devraient logiquement revenir au centre de leur trio respectif pour la prochaine rencontre. 

Un possible changement?

En conférence de presse, tout comme derrière le banc des Oilers, Knoblauch gère bien ses émotions. Il n’est jamais trop dépeigné et il se lance rarement dans de grandes déclarations. 

Le jeune entraîneur-chef de 45 ans a ouvert la porte à un possible changement à la ligne bleue. Darnell Nurse et Cody Ceci, les deux défenseurs les moins utilisés, ont terminé le premier match avec un différentiel de moins-2, se retrouvant sur la glace pour les buts de Carter Verhaeghe et d’Evan Rodrigues. 

« Oui, ils étaient sur la glace pour deux buts, mais il y a d’autres éléments à regarder, a nuancé Knoblauch. Quand nous analysons nos chances de marquer, ils étaient sur la patinoire pour plus d’occasions pour notre équipe que l’autre équipe. Mais nous rechercherons le meilleur équilibre pour les deux défenseurs (Nurse et Ceci), mais aussi pour nos six défenseurs. Comme entraîneur, tu dois toujours prendre des décisions. Parfois, ce n’est pas facile. Tu dois à l’occasion sacrifier des trucs pour en obtenir d’autres. Nous regarderons nos options, mais nous n’avons pas encore fait nos choix. »

Philip Broberg gardera sa place parmi le top six des Oilers. Si jamais Knoblauch devait y aller d’une décision audacieuse, il pourrait retrancher Ceci pour faire une place à Vincent Desharnais. Mais de l’avis des collègues d’Edmonton, cette possibilité reste mince.