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BROSSARD- C'est accompagné de sa petite fille Emmerson que Ben Chiarot est monté sur le podium du complexe d'entraînement des Canadiens de Montréal, jeudi, pour s'adresser aux médias montréalais pour une dernière fois en tant que membre de l'équipe.

Bien qu'anecdotique, la scène avait quelque chose d'assez significatif pour le défenseur de 30 ans, échangé aux Panthers de la Floride en soirée mercredi.
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« La dernière fois qu'elle a mis les pieds ici, elle n'avait que deux semaines », s'est remémoré Chiarot en souriant. « C'était juste après la signature de mon contrat. Nous sommes tous sautés dans la voiture pour venir voir les installations.
« Elle a passé quelques années très formatrices de sa vie à Montréal, et c'est quelque chose dont nous pourrons lui parler quand elle sera plus vieille. »
À l'instar de sa fille, Chiarot lui-même aura vécu des années formatrices dans la métropole. Acquis dans un quasi-anonymat via le marché des joueurs autonomes en juillet 2019, il s'est établi comme l'un des rouages importants de la brigade du Tricolore, tout en établissant sa réputation aux quatre coins de la Ligue.
Le long parcours des Canadiens jusqu'en finale de la Coupe Stanley l'été dernier l'a mis en lumière aux côtés de Shea Weber. Le duo a passé la majeure partie du tournoi printanier à museler les meilleurs éléments adverses avec beaucoup de succès.
« J'ai vraiment franchi une grosse étape de ma carrière ici, a-t-il fait valoir. Comme joueur, mais aussi hors de la glace en fondant ma famille. Ç'a été un endroit super pour moi. (Luke) Richardson a été extrêmement important pour moi. Il m'a donné l'occasion de devenir le joueur que j'ai toujours su que je pouvais être.
« Je vais toujours être reconnaissant des années que j'ai passées ici. »

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Il est maintenant temps pour lui de tourner la page sur ce chapitre et de mettre sa concentration sur les Panthers et les séries éliminatoires à venir - une possibilité qui est hors d'atteinte depuis déjà quelques mois à Montréal.
« C'est une chance de gagner et c'est ce que chaque joueur veut, a-t-il dit. Cette équipe est au sommet du classement depuis le début de la saison. C'est une puissance de la Ligue. Je suis fébrile et j'ai très hâte de me joindre à eux. »
En raison des contraintes liées au visa de travail, Chiarot pourrait devoir attendre quelques jours avant de rencontrer ses nouveaux coéquipiers. La formation floridienne affrontera les Ducks à Anaheim, vendredi, et aura ensuite cinq jours de congé avant d'être de passage à Montréal, jeudi prochain.
Il ne devrait donc pas avoir à attendre bien longtemps avant de renouer avec son ancienne bande.
« Chaque fois que tu portes un nouvel uniforme, c'est un peu étrange, a-t-il conclu. Ce sera peut-être plus facile pour moi parce que je serai en terrain connu. Je suis à l'aise au Centre Bell. Je porterai seulement un autre uniforme. Je pense que ce serait bien de jouer mon premier match ici. »