C'est dans le rôle donné aux quatrièmes trios que les équipes se distinguent plus clairement. Pour le comprendre, je pense qu'on doit faire attention à deux éléments.
Premièrement, on sait tous que la composition des trios change d'un match à l'autre. Pour regarder les quatrièmes trios, peu importe leur composition, j'ai systématiquement distingué ceux-ci comme étant le groupe de trois joueurs ayant obtenu le moins de temps de jeu à 5 contre 5.
Deuxièmement, parce qu'il est difficile d'établir en tout temps qui joue avec qui, j'ai fait le choix de saisir match par match les performances individuelles des joueurs qui répondent à ce critère et de faire une moyenne, pour chaque club, de ces trois positions au fil de la saison. Le portrait perd en précision pour les individus, mais à l'échelle des équipes, il est remarquablement clair.
En utilisant l'attribution des mises en jeu comme indicateur du rôle (offensif ou défensif) qu'un entraîneur donne à des joueurs, on constate ainsi qu'il y a un très large éventail de rôles attribués aux quatrièmes trios, allant de l'ultra défensif (Pittsburgh, Vancouver, Montréal) au très offensif (Anaheim, Minnesota, Dallas).
Et si l'essentiel des trios fait moins bien que le reste de leurs clubs quant à la part des tirs obtenus, certains trios à vocation offensive font franchement mieux que leurs coéquipiers.