Autant pour O'Reilly que pour lui, j'ai hâte de voir l'apport des deux nouveaux joueurs à leur équipe respective. La réponse viendra rapidement.
Personnellement, je vois les Maple Leafs et les Oilers franchir la première étape face aux mêmes rivaux qu'en première ronde l'an dernier - le Lightning de Tampa Bay et les Kings de Los Angeles, respectivement.
J'ai hâte de voir Auston Matthews et Mitchell Marner contre le Lightning, et j'ai très hâte de voir si Connor McDavid pourra reprendre là où il avait laissé en séries l'an dernier.
Ce serait le fun une finale toute canadienne Toronto-Edmonton. Ce n'est pas une prédiction de ma part. Juste un souhait.
Le meilleur « deux semaines »
J'ai toujours adoré la première ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. C'est le meilleur temps de l'année, tous sports confondus. Les deux prochaines semaines seront tellement fertiles en action et rebondissements, en prolongations, en buts spectaculaires et en mises en échec percutantes, qu'on aura peine à suivre les huit confrontations. Personnellement, je vais toutes les suivre... et aller au lit très tard!
Ce qui rend la première ronde palpitante, c'est que c'est la plus dure à gagner. Pour vrai. On a beau faire des prédictions, il y a tellement de choses qui peuvent arriver qu'on en perd facilement notre latin.
Les Bruins de Boston viennent de connaître une saison éléphantesque. Tous les yeux seront rivés sur eux parce qu'on pense qu'ils vont gagner la Coupe facilement. Eh bien, ça n'arrivera pas. Je ne dis pas que les Bruins ne peuvent pas gagner la Coupe, mais je dis que ça n'arrivera pas facilement.
Il y a toujours des surprises au premier tour, des équipes-cendrillon qui émergent. Les champions de la Coupe vont le diront, neuf fois sur 10 : le plus difficile a été de remporter la première ronde.
Je crois vous avoir déjà partagé que j'ai en horreur de me prêter au jeu des prédictions. Pour avoir tellement joué dans la LNH, je sais qu'elles ne tiennent pas la route. Ça ne fonctionne pas comme ça. Il y a tellement d'impondérables, comme je le mentionnais plus haut.
Rendu en séries, c'est le désir de vaincre qui prend l'ascendant sur tout le reste ou presque. Ça se joue sur la glace, les émotions sont à fleur de peau. C'est l'équipe qui les maîtrise le mieux. Les statistiques avancées viennent de prendre le bord. On efface tout et on recommence.