Les belles années de Ryan Getzlaf, de Corey Perry et de Ryan Kesler sont officiellement chose du passé. D'ailleurs, les Ducks ont formé la pire attaque de la Ligue (196 buts marqués) la saison dernière, et on a racheté le contrat de Perry durant l'entre-saison. Cela dit, la transition entre ces vétérans et une nouvelle vague d'attaquants plus jeunes est sur le point de se produire, et c'est en grande partie grâce au Repêchage.
31 EN 31 DUCKS : Analyse de l'alignement | Pour les poolers | Toutes les analyses « 31 équipes en 31 jours »
« L'organisation arrive à un moment décisif », a déclaré Todd Marchant, directeur du développement des joueurs, au Orange County Register après le camp de perfectionnement de l'équipe. « Nous avons plusieurs bons jeunes joueurs et nous en avons vu quelques-uns à l'œuvre l'année dernière. Avec le repêchage de cette année et les joueurs que nous avons été en mesure de sélectionner, nous sommes très fébriles. L'avenir est radieux. »
Évidemment, le directeur général Bob Murray était bien au fait que l'attaque allait devenir un problème, car ses cinq meilleurs espoirs sont tous des attaquants. En fait, les cinq derniers choix de première ronde de l'équipe évoluent tous à cette position : Trevor Zegras (neuvième au total, 2019), Brayden Tracey (29e, 2019), Isac Lundestrom (23e, 2018), Max Jones (24e, 2016) et Sam Steel (30e, 2016). D'ailleurs, avant le Repêchage 2019, les Ducks avaient mis tous leurs œufs dans le même panier, appelant le nom de seulement deux défenseurs entre 2016 et 2018.
Faut-il se surprendre de voir les Ducks se tourner vers l'interne pour combler leurs lacunes offensives? Pas vraiment. Ils ont été en mesure d'être compétitifs sur une longue période de temps parce qu'ils sont un modèle de constance au Repêchage de la LNH.
Même s'ils ont raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley seulement trois fois au cours des 14 dernières années et qu'ils ont rarement misé sur des rangs de sélection enviables au Repêchage, les Ducks sont parvenus à dénicher des joueurs capables de se greffer à leur équipe pour continuer à rivaliser. Les sélections de Rickard Rakell (30e, 2011), John Gibson (39e, 2011), Josh Manson (160e, 2011) et Ondrej Kase (205e, 2014) sont quelques bons exemples.