À éviter : Alexander Edler - Il peut sembler un brin étrange de recommander d'éviter un joueur qui vient de connaître sa meilleure saison en sept ans, mais la situation d'Edler au sein de la brigade défensive des Canucks a beaucoup changé au cours de la saison morte. Au cours de six des sept dernières saisons, Edler a été l'arrière de Vancouver le plus souvent utilisé en moyenne en avantage numérique. Il a d'ailleurs profité de cette utilisation pour récolter 17 de ses 34 points sur le jeu de puissance la saison dernière. L'embauche de Myers et l'arrivée dans la LNH de Hughes vont faire en sorte qu'il est fort possible qu'Edler soit muté à la deuxième vague en supériorité numérique, ce qui serait catastrophique pour ses statistiques offensives. S'il demeure une option intéressante dans les ligues multicatégories, Edler demeure un risque en raison de son bilan de santé plutôt lourd. Il a en effet raté près de 20 matchs par année en moyenne au cours des six dernières campagnes. La transition s'accélère vers le nouveau noyau de l'équipe à Vancouver, et Edler appartient à la vieille garde qui sera appelée à céder sa place plus tôt que tard.
À surveiller/carte cachée : Tanner Pearson - Pearson n'a jamais semblé retrouver la touche de marqueur qui lui a permis d'inscrire 24 buts avec les Kings de Los Angeles en 2016-17, et il a été de nouveau décevant la saison dernière alors qu'il a été limité à 27 points en 80 matchs avec trois équipes, les Kings, les Penguins de Pittsburgh et les Canucks. Il faut toutefois noter que 18 de ces points ont été des buts, et que neuf de ces buts ont été marqués en 19 parties avec les Canucks. Il a surtout été jumelé à Horvat à forces égales, et il a été employé sur la deuxième vague du jeu de puissance. Son pourcentage de tirs de 21,4 pour cent affiché avec les Canucks ne pourra être soutenu pendant une saison complète, mais s'il parvient à s'accrocher à Horvat à forces égales, Pearson pourrait redevenir un marqueur de 20 buts et finalement franchir le plateau des 50 points cette saison.