L'avantage numérique des Canucks a historiquement été une force de l'équipe, notamment en raison de la présence des jumeaux Henrik et Daniel Sedin.
La saison dernière, à la suite de la retraite des Sedin, le jeu de puissance de Vancouver a offert un faible rendement de 17,1 pour cent. Ce rendement était toutefois de 15,0 pour cent au 28 février, avant que les Canucks explosent avec une efficacité de 27,3 à partir du 1er mars.
Les membres de la première vague ont obtenu très peu de soutien de la part du reste de l'équipe dans cette facette du jeu. Pettersson, Boeser, Horvat et Alexander Edler sont les seuls joueurs de l'équipe à avoir amassé plus de 10 points en avantage numérique.
« Lorsque nous avons terminé au neuvième rang [en avantage numérique] il y a deux ans, nous avions obtenu 31 buts de la part de notre première vague, mais nous en avions aussi obtenu 22 de la part de notre deuxième unité, a souligné Green. Ce n'est rien contre les joueurs qui étaient là l'an dernier, mais il arrivait souvent que des joueurs qui ne sont pas de véritables marqueurs se retrouvent sur notre deuxième vague. Nous étions dépendants de notre première vague. On entendait souvent que notre première vague ne faisait pas le travail, mais il faut absolument que la deuxième unité fasse sa part. »
Benning s'est donc assuré de procurer plus de munitions à son entraîneur en faisant l'acquisition de Miller. Ce dernier devrait se greffer à la première vague du jeu de puissance, lui qui a amassé 20 points la saison dernière en supériorité numérique, et 38 au cours des deux dernières campagnes (51e rang de la LNH parmi les attaquants).