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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Canucks de Vancouver.
Les nouveaux visages des Canucks de Vancouver sont maintenant bien connus. La prochaine étape consistait à mieux les entourer.

Améliorer la profondeur de l'équipe était l'une des priorités de l'équipe au cours de la saison morte, et le directeur général Jim Benning n'a pas chômé. Seuls quatre attaquants de l'équipe ont franchi le plateau des 30 points l'an dernier, le plus faible total de la Ligue, et Vancouver n'a inscrit que 96 buts à partir du 1er janvier, bons derniers dans la Ligue.
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Benning a été très actif sur le marché des joueurs autonomes en accordant des ententes à l'attaquant Micheal Ferland, ainsi qu'aux défenseurs Tyler Myers et Jordie Benn. Il avait auparavant obtenu le polyvalent attaquant J.T. Miller dans le cadre d'une transaction avec le Lightning de Tampa Bay au Repêchage 2019 de la LNH.
« Tout le monde souligne à quel point les joueurs que nous avons ajoutés au cours de l'été vont nous aider, mais ils vont surtout aider nos jeunes joueurs, a mentionné l'entraîneur Travis Green. Nous attendons de voir où en sont nos jeunes joueurs. Nous aurons besoin que ces jeunes, qui appartiennent à l'élite, continuent de progresser afin que nous puissions atteindre le prochain niveau. »
Les jeunes dont parle Green sont Brock Boeser, Elias Pettersson, Bo Horvat et Quinn Hughes. Ces quatre joueurs, qui représentent les joyaux de l'organisation, ont bien amorcé leur carrière dans la LNH. Les nouvelles acquisitions des Canucks vont donner le temps aux autres espoirs de premier plan de l'équipe, le défenseur Olli Juolevi et l'attaquant Vasily Podkolzin, de rejoindre l'équipe quand ils seront prêts.
Voici trois questions intimement liées aux succès des Canucks cette saison :

Qu'adviendra-t-il de Loui Eriksson?

Le vétéran attaquant de 34 ans n'a pas livré la marchandise depuis qu'il a accepté un généreux contrat de six ans d'une valeur de 36 millions $ le 1er juillet 2016. Avec son salaire annuel moyen de 6 millions $, il est le joueur le mieux payé de l'équipe, mais ses statistiques ne justifient pas ce statut. En effet, Eriksson n'a pas encore franchi le plateau des 30 points en trois saisons avec les Canucks.
Il semble également que la relation entre Eriksson et Green ne soit pas au beau fixe. Eriksson aurait indiqué au site Web hockeysverige.se en mai qu'il était insatisfait de son utilisation.

« Ce qu'il a dit, je ne pense pas que c'était aussi grave que ce que les gens pensent, a mentionné Benning en juillet. Il tente d'être honnête par rapport à la situation, mais nous avons eu une bonne conversation, elle restera entre Loui et moi, et nous allons continuer de tenter d'arranger les choses. »
Il sera difficile d'échanger Eriksson en raison de son salaire et de sa production. D'un autre côté, la présence dans le vestiaire d'un vétéran insatisfait de son sort pourrait représenter une distraction dont se passerait volontiers une équipe qui tente de progresser avec son jeune noyau.

Hughes et Miller vont-ils aider le jeu de puissance à poursuivre sur sa lancée?

L'avantage numérique des Canucks a historiquement été une force de l'équipe, notamment en raison de la présence des jumeaux Henrik et Daniel Sedin.
La saison dernière, à la suite de la retraite des Sedin, le jeu de puissance de Vancouver a offert un faible rendement de 17,1 pour cent. Ce rendement était toutefois de 15,0 pour cent au 28 février, avant que les Canucks explosent avec une efficacité de 27,3 à partir du 1er mars.
Les membres de la première vague ont obtenu très peu de soutien de la part du reste de l'équipe dans cette facette du jeu. Pettersson, Boeser, Horvat et Alexander Edler sont les seuls joueurs de l'équipe à avoir amassé plus de 10 points en avantage numérique.
« Lorsque nous avons terminé au neuvième rang [en avantage numérique] il y a deux ans, nous avions obtenu 31 buts de la part de notre première vague, mais nous en avions aussi obtenu 22 de la part de notre deuxième unité, a souligné Green. Ce n'est rien contre les joueurs qui étaient là l'an dernier, mais il arrivait souvent que des joueurs qui ne sont pas de véritables marqueurs se retrouvent sur notre deuxième vague. Nous étions dépendants de notre première vague. On entendait souvent que notre première vague ne faisait pas le travail, mais il faut absolument que la deuxième unité fasse sa part. »
Benning s'est donc assuré de procurer plus de munitions à son entraîneur en faisant l'acquisition de Miller. Ce dernier devrait se greffer à la première vague du jeu de puissance, lui qui a amassé 20 points la saison dernière en supériorité numérique, et 38 au cours des deux dernières campagnes (51e rang de la LNH parmi les attaquants).

La présence de Hughes pour une saison complète et de Myers devrait aider la deuxième vague, tout comme l'acquisition de Ferland. Hughes vient combler une lacune importante comme quart-arrière sur la deuxième unité. Signe que les options étaient minces derrière Edler à la ligne bleue la saison dernière, Hughes a terminé au deuxième rang parmi les défenseurs des Canucks qui seront de retour avec l'équipe avec deux points sur le jeu de puissance en cinq matchs seulement.

Demko deviendra-t-il le numéro un dès cette saison?

Jacob Markstrom a connu la meilleure saison de sa carrière en 2018-19 avec 28 victoires, et il a tenu le fort en deuxième moitié de saison alors que son attaque ne lui apportait plus aucun soutien. Il a conclu la saison avec une moyenne de buts alloués de 2,77 et un pourcentage d'arrêts de ,912.
Thatcher Demko a toutefois affiché des statistiques semblables à celles de Markstrom après son rappel (moyenne de 2,81 et taux d'efficacité de ,913). Il a été récompensé par une prolongation de contrat de deux ans au terme de la saison. Markstrom va de son côté écouler la dernière saison d'un pacte de trois ans en 2019-20. La situation contractuelle des deux gardiens pourrait pousser la direction et l'entraîneur à confier plus de départs à Demko, surtout si ce dernier se montre à la hauteur en début de campagne.

« Nous avons été très satisfaits de la progression de Thatcher au cours de la dernière saison, et il a pu tenir son bout dans la LNH dans la dernière ligne droite de la saison dernière. », a indiqué Benning lorsqu'il a annoncé la mise sous contrat de Demko le printemps dernier.
Demko a participé au Championnat du monde de la FIHG 2019, où il a servi d'adjoint à Cory Schneider. Il a néanmoins été invaincu en deux départs, conservant un pourcentage d'arrêts de ,920 et une moyenne de buts alloués de 2,00.