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LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes pendant les mois de septembre et octobre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Bruins de Boston.

Déjà très prisés parce qu'ils alignent l'un des premiers trios les plus productifs de la LNH, les Bruins vont offrir d'autres options intéressantes pour les poolers cette saison.
32 EN 32 - BRUINS : Trois enjeux à surveiller | Meilleurs espoirs
Acquis des Sabres de Buffalo à la date limite des transactions la saison dernière, l'attaquant Taylor Hall va disputer une première saison complète à Boston en vertu d'un contrat de quatre ans signé le 23 juillet dernier. La valeur du joueur de 29 ans chute depuis quelques années, mais il regagne un peu de lustre auprès des poolers parce qu'il sera utilisé sur la première vague d'un jeu de puissance dévastateur. Il a également été convaincant avec 14 points (huit buts, six passes) en 16 matchs pour conclure la dernière saison.
Son compagnon de trio Craig Smith est lui aussi une bonne option à cibler plus tard durant le repêchage. Il a bien fait avec 32 points (13 buts, 19 aides) en 54 rencontres, la saison dernière, un rythme qui lui aurait permis d'amasser environ 20 buts et 50 points sur une saison complète. Il ne faut pas non plus sous-estimer ce qu'il peut apporter dans les autres catégories, lui qui a maintenu un différentiel de plus-21, en plus de décocher 132 lancers et de distribuer 66 mises en échec.
En défensive, Charlie McAvoy a connu la meilleure saison de sa carrière au chapitre de la moyenne de points par partie (0,59; 30 points en 51 matchs), et à 23 ans, il pourrait bien être sur le point de connaître la meilleure saison de sa carrière, surtout qu'il va être le quart-arrière du jeu de puissance, un rôle qu'il a occupé au détriment de Matt Grzelcyk au cours de la dernière campagne.
Mais par-dessus tout, les attaquants Brad Marchand, David Pastrnak et Patrice Bergeron sont les joueurs à cibler en priorité chez les Bruins, alors qu'ils ont tous obtenu au moins un point par rencontre en moyenne la saison dernière.

À cibler : Linus Ullmark - G

Ullmark n'a jamais vu son nom être placé très haut sur la liste de repêchage des poolers - surtout ceux participant à des ligues qui ne comptabilisent que les victoires - parce qu'il a passé toute sa carrière avec les Sabres avant de s'amener chez les Bruins. Malgré les mauvaises équipes qu'il avait devant lui à Buffalo, le portier de 28 ans a tout de même offert un rendement respectable avec une moyenne de buts alloués de 2,78 et un pourcentage d'arrêts de ,912 en 117 matchs (112 départs) en carrière. Il va maintenant évoluer pour une équipe qui peut aspirer au premier rang de sa section, donc le plateau des 30 victoires est à sa portée. Le jeune Jeremy Swayman (22 ans) va certainement lui souffler dans le cou et obtenir sa part de matchs, mais il n'a que 10 parties d'expérience dans la LNH et on ne sait pas encore quel rendement il offrira sur une saison complète et avec des attentes plus élevées. Néanmoins, cette situation pourrait faire glisser Ullmark au repêchage et permettre à certains poolers de frapper un grand coup en le repêchant plus tardivement que certains autres gardiens. Il y a quelques semaines, le gardien Tuukka Rask a laissé sous-entendre qu'il aimerait revenir avec les Bruins lorsqu'il sera rétabli de son opération à la hanche, quelque part à la fin décembre. Si c'est le cas, ce sera le moment pour les poolers de vendre Ullmark à gros prix.

À éviter : Jake DeBrusk - A

DeBrusk n'aura pas de difficultés à faire mieux que la saison dernière - 14 points (cinq buts, neuf passes) en 41 matchs - mais difficile de croire que ce sera la saison de la grande éclosion pour lui. L'ailier gauche de 24 ans est pris derrière Marchand et Hall dans la hiérarchie de l'équipe, donc à moins d'une blessure ou de performances extraordinaires de sa part lors du camp d'entraînement, il va entamer la saison sur le troisième trio. On ne devrait pas non plus le voir sur la première unité d'avantage numérique des Bruins, qui va accaparer presque tout le temps de jeu avec l'avantage d'un homme à Boston. Tout ça lui laissera peu d'occasions de mettre des points au tableau, et les poolers devraient investir un choix sur un joueur moins risqué que lui.

BOS@WSH, #2: DeBrusk compte grâce au jeu de Coyle

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À surveiller/carte cachée : Charlie Coyle - A

Depuis son arrivée chez les Bruins au cours de la saison 2018-19, Coyle a surtout été cantonné dans un rôle défensif sur le troisième trio. Mais avec le départ de David Krejci, une porte s'ouvre au centre du deuxième trio pour Coyle, et l'entraîneur Bruce Cassidy a déjà indiqué qu'il aurait la première chance de se faire valoir à ce poste. Si la chimie opère entre lui, Hall et Smith et qu'il passe la majeure partie de la saison avec eux, Coyle pourrait franchir le plateau des 40 points. Mais attention, Cassidy a également dit que la perte de Krejci pourrait être comblée par comité. Ce n'est pas l'idéal pour les poolers, qui n'aiment jamais voir un joueur être déplacé un peu partout dans la formation. De plus, Coyle n'a jamais franchi le plateau des 40 points depuis la saison 2016-17 (56 points avec le Wild du Minnesota) et son salaire de 5,25 millions $ par saison n'est pas un cadeau dans les ligues à masses salariales.