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BROSSARD - Juraj Slafkovsky n'a pas été dépaysé quand il a mis les pieds au complexe d'entraînement des Canadiens de Montréal, lundi matin. C'est qu'en 2014, il avait arpenté l'endroit à l'occasion de sa participation à l'école de hockey estivale des Canadiens.

Huit ans plus tard, le grand Slovaque y a donné ses premiers coups de patin comme membre de l'organisation du CH. Des centaines d'amateurs s'étaient déplacés afin de voir à l'œuvre le tout premier choix de la récente séance de repêchage dans la LNH.
« Je me souvenais de l'endroit et ça m'a été utile », a admis Slafkovsky, au terme de la première journée d'entraînement sur glace au camp de développement de l'équipe.
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Sans être flamboyant, Slafkovsky a paru plutôt à l'aise. Du haut de ses 6 pieds 3 pouces et 227 livres, on pouvait difficilement le manquer.
Arborant le numéro 60, un numéro qu'il a dit vouloir changer s'il mérite un poste avec l'équipe, l'ailier gauche âgé de 18 ans a été jumelé au bel espoir Sean Farrell pour les exercices.
Les quelque 13 entraîneurs sur la patinoire, ayant comme chef de file Adam Nicholas, ont fait trimer dur la trentaine d'espoirs présents, sous le regard de tous les membres de l'état-major du Tricolore.
« Je m'attendais à ce que ce soit intense. Tout le monde donne son maximum pour se faire voir. J'espère que ce sera encore mieux, mardi. »
Slafkovsky n'a pas caché qu'il a dans sa mire de convaincre les dirigeants de lui tendre un contrat de recrue dans la LNH.
« On m'a dit qu'on a jusqu'au 15 juillet afin de mettre tous les joueurs sous contrat, alors… »
Slafkovsky a indiqué qu'on décidera, à ce moment, de la suite des choses pour lui. Retournera-t-il poursuivre sa préparation dans sa Slovaquie natale? Ou le gardera-t-on à Montréal? Il a dit ne pas trop savoir ce qui l'attend en vue du Championnat mondial junior, qui aura lieu le mois prochain, à Edmonton.
Pour le reste, même si les dernières journées ont été un feu roulant pour lui, il a dit retirer beaucoup de plaisir à découvrir sa nouvelle ville d'adoption.
« Il y a beaucoup de bons restaurants et j'aime manger, a-t-il mentionné. J'aime bien les pâtes, et j'ai été mangé dans un restaurant italien où c'était délicieux. J'ai déjà hâte d'y retourner. »
Déjà, il se fait reconnaître dans la rue. On l'arrête pour le féliciter, pour lui demander un autographe ou pour se faire prendre en photo avec lui. Il dit adorer.
« J'ai toujours voulu jouer dans une ville passionnée de hockey, a-t-il souligné. Être repêché par les Canadiens était sans doute la meilleure chose qui pouvait m'arriver. »
Il n'est pas sans savoir que ça vient avec son lot de pression. Peu de temps après sa sélection jeudi soir, son nouveau coéquipier Cole Caufield lui a envoyé un message texte qui disait tout simplement: « Mettons-nous maintenant au travail ».
« Lui, il a sa place dans l'équipe. Moi, je dois faire la mienne », a affirmé Slafkovsky, quand on lui a demandé s'il se voyait évoluer en compagnie de Caufield dès cette saison.
Guhle et Barron absents
Le camp de développement s'est ébranlé sur la glace sans plusieurs espoirs en défense, blessés. Les Kaiden Guhle (bas du corps), Justin Barron (cheville), Logan Mailloux (épaule) et Arper Xhekaj (haut du corps) ne participeront pas aux trois journées du camp sur la glace. Mardi, on tiendra un premier match intraéquipe.
Lundi, le défenseur Jayden Struble a subi une blessure au bas du corps qui le tiendra à l'écart jusqu'à la fin.
L'attaquant Luke Tuch s'est également blessé, atteint d'un bâton au visage, mais il ne s'est absenté que brièvement.
Photo : Twitter/Canadiens de Montréal