Et déplorer que ce soit également le cas pour les deux équipes de tête de l'Association de l'Est en saison régulière (le Lightning et les Bruins).
Mais ce sont les séries. Une autre saison justement.
À ce compte, sautons les deux premiers tours et n'acceptons que les quatre meilleures équipes au classement général pour deux demi-finales et une Finale.
Les Predators et les Jets ont trôné au sommet de la LNH avec 117 et 114 points de classement, respectivement. Le Lightning et les Bruins ont suivi dans l'ordre avec 113 et 112 points. Mais les quatre autres équipes qui ont accédé au deuxième tour ne sont pas des pieds de céleri.
L'équipe Cendrillon, les Golden Knights, a amassé 109 points. Les doubles champions en titre de la Coupe Stanley Penguins ont totalisé 100 points. Les Capitals ont terminé à 105 points et les Sharks à 100.
On nous martèle le concept de la parité pendant toute la saison régulière. Le concept ne s'estompe pas rendu en séries.
Qu'aurait-on dit si l'Avalanche du Colorado, qui a justement fini huitième dans l'Association Ouest en saison régulière, avait surpris les Predators au premier tour? Que la formule est injuste? Non, on aurait dit que c'est comme ça.
Eh bien, c'est comme ça pour toutes les équipes et pour toutes les séries. C'est la formule que les équipes ont acceptée -- afin de favoriser les rivalités régionales -- au moment du réaménagement des sections avant la saison 2013-14. Regardez les huit équipes encore en lice et identifiez une Finale qui pourrait être inégale ou même inintéressante. Rendu là, on a la crème de la crème et il faut apprécier le spectacle haut en couleur qu'elle offre.
On a en tout cas droit à tout un feu d'artifice à l'attaque pour le plus grand bonheur des « poolers ». Il se marque des buts à profusion. Après 52 matchs ce printemps, il y a déjà eu 11 performances d'au moins quatre points réalisées par un joueur. C'est une première en 12 ans, depuis 2006. C'est la deuxième fois seulement qu'on voit ça au cours des 20 dernières années. Apprécions, que je vous dis.