PRAGUE – Juraj Slafkovsky se réjouit de savoir qu’il pourra compter l’attaquant Patrik Laine parmi ses coéquipiers chez les Canadiens de Montréal en vue de la saison 2024-25.
Le premier choix au total du repêchage 2022 a appris que Montréal avait fait l’acquisition de Laine lorsqu’il est arrivé à Prague pour prendre part à la Tournée des médias européenne des joueurs de la LNH. Laine a été acquis par Montréal en compagnie d’un choix de deuxième ronde en 2026 en retour du défenseur Jordan Harris, lundi.
« Je venais d’atterrir à Prague, et j’ai reçu une alerte sur mon téléphone. J’étais vraiment heureux, a déclaré Slafkovsky mercredi. En 2016, j’avais probablement 13 ou 14 ans à l’époque, et j’étais un grand fan. J’attendais de voir qui de lui ou (Auston) Matthews allait être sélectionné en premier (au repêchage de la LNH). »
Laine, qui a été repêché au deuxième rang par les Jets de Winnipeg en 2016, a récolté neuf points (six buts, trois passes) en 18 parties la saison dernière avant de subir une fracture de la clavicule le 14 décembre. L’attaquant de 26 ans a ensuite intégré le Programme d’aide aux joueurs de la LNH/AJLNH le 28 janvier. Il a reçu le feu vert pour renouer avec l’action le 26 juillet.
« C’est bien de le voir se joindre à notre équipe, et j’espère qu’il est enthousiaste lui aussi, a mentionné Slafkovsky. Je suis persuadé qu’il veut venir avec nous et relancer sa carrière, et j’ai le sentiment que Montréal sera un endroit parfait pour qu’il y parvienne. »
Slafkovsky a indiqué qu’il n’avait pas encore rencontré Laine officiellement, mais il sait qu’il pourrait un jour évoluer sur le même trio que le talentueux ailier gauche. Laine a notamment connu une saison de 70 points (44 buts, 26 passes) en 82 matchs en 2017-18, sa deuxième campagne avec Winnipeg.
Laine va disputer une 10e saison dans la LNH, et a récolté 388 points (204 buts, 184 passes) en 480 parties, ainsi que 16 points (huit buts, huit passes) en 24 matchs des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
« Je ne l’ai jamais rencontré, a admis Slafkovsky. Je sais qui il est, mais je ne sais pas s’il sait qui je suis. »
Slafkovsky en sera de son côté à une troisième saison avec les Canadiens. Il a amassé 50 points (20 buts, 30 passes) en 82 rencontres la saison dernière, et a accepté une prolongation de contrat de huit ans d’une valeur de 60,8 millions $ avec Montréal le 2 juillet (salaire annuel moyen de 7,6 millions $). Cette entente entrera en vigueur en 2025-26.
« J’ai vraiment hâte à la prochaine saison, surtout avec la transaction de Laine, a lancé Slafkovsky. Pendant l’été, on se demande comment les choses vont se dérouler au cours de la prochaine année, avec qui on va jouer, quel sera notre rôle. Je n’en peux plus d’attendre d’être là et de jouer. J’aimerais que nous sautions le camp d’entraînement pour commencer la saison immédiatement, parce que j’ai hâte de disputer des matchs qui veulent dire quelque chose. »
Slafkovsky admet qu’il était beaucoup plus à l’aise à sa deuxième saison qu’à son année recrue, qui avait pris fin abruptement en raison d’une blessure au bas du corps subie en janvier 2023. Il avait obtenu 10 points (quatre buts, six passes) en 39 parties à sa première campagne.
« Il est impossible de comparer ma première et ma deuxième saison, a mentionné Slafkovsky. Si je compare mes 39 matchs de ma première saison avec ma deuxième campagne, on dirait que j’étais un joueur différent. Je dirais même que j’ai été trois joueurs différents à ma dernière saison en Finlande,à ma première année à Montréal, et à ma deuxième saison à Montréal. »
En vue de la prochaine campagne, Slafkovsky va chercher à poursuivre sa progression afin de devenir le joueur que les Canadiens voyaient en lui lorsqu’ils l’ont sélectionné au tout premier rang du repêchage devant le défenseur Simon Nemec des Devils du New Jersey, de l’attaquant Logan Cooley du Club de hockey de l’Utah, et de Shane Wright du Kraken de Seattle.
Montréal croit suffisamment au potentiel de Slafkovsky pour lui avoir accordé un contrat à long terme, une entente que le directeur général Kent Hughes espère voir devenir une aubaine dans les dernières années.
« En général, ces contrats à long terme font que le joueur sera sous-payé en fin d'entente parce qu'ils rapportent plus d'argent au début qu'ils n'en gagneraient s'ils signaient à court terme », a expliqué Hughes à LNH.com lors de la Coupe Hlinka-Gretzky à Edmonton le 7 août. « Je pense donc qu'à la fin de ces contrats, le plafond salarial devrait nous être favorable, et si ce n'est pas le cas, c'est que vous avez misé sur le mauvais cheval. »
