Celebrini SJS Nick C feature

Macklin Celebrini est prêt pour ce moment. Il a côtoyé des athlètes professionnels toute sa vie, vu un autre premier choix au total naviguer à travers sa saison recrue et s’est entraîné avec les meilleurs joueurs afin de se préparer pour les rigueurs d’un calendrier de 82 matchs.

Mais c’est la LNH. L’attaquant de 18 ans a admis qu’il ne se sentira pas totalement à l’aise quand il fera ses débuts avec les Sharks de San Jose contre les Blues de St. Louis au SAP Center jeudi (22 h 30 HE; SN360, HULU, ESPN+).

« J’ai tout entendu, il faut maintenant que je le vive par moi-même, a-t-il dit. Tu peux en parler, mais l’expérience de chaque joueur est un peu différente. »

Celebrini est né dans un environnement unique.

Son père Rick a joué au soccer professionnel et il a travaillé avec plusieurs équipes sportives comme physiothérapeute. Rick a passé quatre saisons comme directeur de la réadaptation chez les Canucks de Vancouver et il en est à sa septième saison avec les Warriors de Golden State, dans la NBA, avec qui il agit comme vice-président attitré à la santé et à la performance des joueurs.

Quand il était jeune, Macklin a patiné avec certains joueurs des Canucks et il a pu décocher des tirs sur le gardien de la LNH Mike Smith au North Shore Winter Club de North Vancouver, en Colombie-Britannique. Il a vu son père travailler avec la vedette de la NBA Steve Nash.

« Ç’a été un gros avantage pour moi, et j’ai appris de ça, a-t-il affirmé. Même si je ne voyais pas les choses de cette façon à l’époque, quand j’y repense aujourd’hui, mes souvenirs, les choses que j’ai vues et les histoires de mon père m’ont permis d’apprendre. Je peux utiliser ça aujourd’hui. »

L’un des coéquipiers de Celebrini lorsqu’il était jeune est un certain Connor Bedard. Celebrini était un spectateur attentif quand les Blackhawks de Chicago ont repêché Bedard au premier rang en 2023. Bedard a dû composer avec l’attention des médias et de grandes attentes à l’âge de 18 ans la saison dernière. Il a remporté le trophée Calder à titre de recrue de l’année.

« C’était bien de voir son approche dans tout, a mentionné Celebrini. Même sans vraiment lui parler, j’ai appris de sa situation. »

Après que les Sharks eurent sélectionné Celebrini au premier rang du dernier repêchage, Celebrini et Bedard ont patiné ensemble au North Shore Winter Club. Bedard lui a donné un conseil très simple : profites-en.

« Il est un bon jeune, a dit Bedard. Il a une bonne tête sur les épaules, il est très mature. Il va bien composer avec tout ça. »

Celebrini a passé la dernière saison à l’Université de Boston, amassant 64 points (32 buts, 32 passes) en 38 matchs et remportant le trophée Hobey-Baker, remis au meilleur joueur de la NCAA, à son année recrue.

Il savait qu’il devait se préparer physiquement pour disputer le calendrier complet de la LNH, donc il était presque toujours au gymnase ou sur la glace durant la saison morte. Il a fait bonne impression en passant 10 jours avec un groupe de vedettes de la LNH au USA Hockey Arena de Plymouth, au Michigan.

« Il a le souci du détail dans tout ce qu’il fait, dans sa manière de s’entraîner et d’utiliser son corps », a noté Quinn Hughes, qui a remporté le trophée Norris la saison dernière avec les Canucks de Vancouver à titre de meilleur défenseur de la LNH. « Il est très mature pour son âge. Il est très intelligent. J’ai appris de lui. J’ai fait l’un de ses exercices quand il est arrivé et j’étais tellement courbaturé par la suite. Il est très impressionnant. »

Le groupe incluait les frères de Hughes – Jack et Luke, des Devils du New Jersey – ainsi que les attaquants Alex DeBrincat et Dylan Larkin, des Red Wings de Detroit, l’attaquant Adam Fantilli et le défenseur Zach Werenski, des Blue Jackets de Columbus, l’attaquant des Canadiens de Montréal Cole Caufield, l’attaquant des Jets de Winnipeg Kyle Connor et le défenseur des Predators de Nashville Roman Josi.

Les joueurs ont effectué plusieurs exercices de batailles pour la rondelle ainsi que des confrontations à 2-contre-2, 3-contre-3 et 4-contre-4.

« Il y avait de très bons joueurs sur la glace, et Mack a excellé, a ajouté Quinn Hughes. Il va connaître une bonne saison. »

Cela dit, il n’y a rien comme un véritable match de la LNH. Bedard a dit s’être buté à une courbe d’apprentissage, même s’il a obtenu 61 points (22 buts, 39 passes) en 68 rencontres.

« Dans mon cas, je me demandais ce qui allait fonctionner sur la glace, a raconté Bedard. Tout le monde est différent. Tout le monde pratique un style différent. Ça m’a pris un peu de temps avant de comprendre les passes que je pouvais faire, les endroits où je pouvais aller, les jeux qui étaient faisables. Quand je suis passé des moins de 18 ans aux rangs juniors, c’était la même chose. »

Celebrini sait qu’il ne sait pas tout. Ce sera un long processus, et ce n’est que le début.

« Je ferai face à des défis que d’autres n’auront pas vécus, a-t-il dit. Je dois le vivre par moi-même, traverser une saison de 82 matchs avec les hauts et les bas, les séquences de deux matchs en deux soirs et tout le reste. »

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